Archives de catégorie : Mathématiques du monde

Des mathématiques avec une roue de vélo

Nous sommes allés au collège pour la semaine des maths. Nous avons réalisé quelques activités. L’une d’entre elles était « la roue de vélo ». Il fallait représenter le trajet dans l’espace d’un chewing-gum collé sur la roue et voici les dessins que nous avons réalisés :roue0

roue3

Pour dessiner la trajectoire, nous avons eu plus de difficulté (voir la vidéo ici).

Mais finalement, en faisant rouler une roue de vélo sur laquelle était collé un repère en scotch, nous avons tous compris que la trajectoire du chewing-gum ressemble à cela :roue02

On appelle cette trajectoire une cycloïde.

Calculs des positions de chaque empreinte

Ensuite il fallait essayer de voir ce que ça ferait, si le chewing-gum  laissait des taches d’encre et voici comment nous avons schématisé ces traces :roue03

À partir d’une certaine roue (petite, moyenne ou grande), sans faire rouler la roue au sol, il fallait calculer les emplacements exacts des empreintes de chewing-gum sur la route.

Comme nous n’avons pas eu le temps de finir ces calculs au collège, nous les avons repris à l’école.

Au départ, nous nous sommes dit qu’il fallait calculer la longueur d’un demi- cercle en reprenant la trajectoire du chewing-gum dans l’espace.

roue6

Mais en traçant plusieurs cycloïdes dans la classe avec des objets différents, nous avons vu qu’il n’y a pas de demi-cercles dans une cycloïde mais des arcs de cercle plus ou moins grands !DSCN5022

Matériel utilisé pour tracer les cycloïdes :DSCN5019

Agnès nous a dit de réfléchir encore à ce que nous devions calculer et d’écrire ce que nous savions :

  • Le chewing-gum fait exactement ce que fait le vélo.
  • Quand le vélo fait un « mouvement », le chewing-gum fait le même.
  • Quand la roue du vélo fait un tour, le chewing-gum en fait un aussi.

Avec ces phrases, nous nous sommes rendu compte que l’espace entre deux empreintes correspond à la « longueur d’une roue dépliée », c’est-à-dire au périmètre du cercle, à la circonférence de la roue. roue5

Pour connaitre cette circonférence, il faut faire la formule :

∅ × 3,14 ou R × 2 ×3,14

DSCN5037

Matys et Maxime ont pris une règle et mesuré le diamètre de la roue du vélo. Le calcul donne un résultat de 188 cm. Ils ont tracé les empreintes du chewing-gum sur une bande de papier :

DSCN5032

Auteurs : Axel et Matys (CM2)

Compte-rendu des ateliers de la semaine des mathématiques

Le Brazuca, un ballon de foot pour faire des maths !

Il y a plusieurs ballons de foot différents. Tous les quatre ans, il existe un nouveau ballon de coupe du monde.

Jpeg

Les anciens ballons sont faits à partir de pentagones et d’hexagones. Pour le patron, il faut avoir 20 hexagones et 12 pentagones et il ne faut pas que de pentagones se touchent.

Nous avons observé sur le Brazuca (le ballon de foot de la coupe du monde 2014) qu ‘il n’était pas constitué de pentagones et d’hexagones.

brazuca2

Les constructeurs du ballon ont eu l’idée d’un ballon composé de la même forme mais qui se répète six fois, comme un cube (voir article du mathématicien Etienne Ghys) !

 

Le patron du Brazuca est donc très différent : il contient beaucoup moins d’éléments qui sont tous de la même forme . Voici son patron d’assemblage :

brazuca3

Pour construire notre ballon nous avons construit une forme (voir ici). Il fallait 6 fois cette forme :

Jpeg

et les assembler en respectant la matrice du Brazuca.

Voici un assemblage :

Jpeg

Dans une deuxième étape, nous allons réfléchir à la forme qu’il faudrait pour combler les trous. Nous sommes quand même fiers de notre ballon ! Pour l’instant le nom de notre prototype est l’ÉTITROUS !

Auteurs : Émilie et Baptiste pour le texte et les photos, Coraline pour la maquette.

Les trajectoires d’un ballon de basket et d’un volant de badminton

Si on lance un ballon de basket, on obtient une trajectoire qui sera en forme de parabole. Une parabole est une courbe qui a comme particularité qu’au point le plus haut de la trajectoire (entre la montée et la descente du ballon) les deux parties de la courbe sont symétriques.

parabole

Si on lance un volant de badminton, on obtient une trajectoire différente. Elle commence une courbe et à partir du point le plus haut redescend en parcourant moins de distance.

Expliquer la différence de trajectoire :

  • Le ballon de basket est rempli d’air, il n’a pas de trou (l’air ne passe pas à travers lui), c’est une sphère, sa masse est répartie de façon équilibrée.
  • Le volant a des trous par lesquels passe l’air qui le freine, il possède une extrémité rigide et sa masse n’est pas répartie de façon équilibrée.

Auteur : Arthus (CM1)

 

Avec la puissance que nous donnons quand nous tapons dans le volant de badminton, le poids du volant étant lourd, il s’écrase et la trajectoire fait cela :

volant-plume

Auteur : Théo (CM2)

trajectoire2Chronophotographie de la trajectoire d’un volant de badminton réalisée à partir du film que nous avons pris en décembre 2015 lors de notre première visite au collège. La chronophotographie a été faite par M. Dumont.

On peut voir sur cette image que la trajectoire de part et d’autre de la droite rouge (perpendiculaire au sol et qui passe par le point le plus haut du volant) n’est pas identique. à partir de ce point, le volant en retombant aura parcouru moins de distance que dans sa trajectoire ascendante. La courbe n’est pas une parabole.

trajectoire 3

Graphique « temps et parcours » sur trajet en train Etigny-Veron

Nous sommes allés à Dijon jeudi 11 février (voir autres articles). Nous avons représenté le trajet du train depuis la gare d’Etigny-Véron jusqu’à Dijon. Ce graphique montre le temps et le trajet parcouru d’un arrêt à un autre jusqu’à Dijon.

graphique

Lignes verticales : les gares où le train s’arrête.

Lignes horizontales : elle est graduée de 5 min en 5 min.

Sur le parcours tracé, on voit des trajets représentés par :

  • des obliques « pentues » : c’ est parce que le trajet entre les deux arrêts ont peu de kilomètres,
  • des obliques « en pente douce » : c’est parce que le trajet entre les deux arrêts a beaucoup de kilomètres.

 

Auteur : Emilie (CM2)

Protocole pour tracer un khatim

Nous avons rédigé un protocole pour tracer un khatim (l’image suivante est extraite du travail de Fathi pour l’APMEP Lorraine).

khatim simple

Le matériel : une règle non graduée, un compas, un crayon de papier, une feuille sans lignes

Les étapes de construction (cliquez sur les symboles pour accéder au vocabulaire) :

  1. Placer un point O au centre de la feuille.⊗
  2. Tracer un cercle de centre O.
  3. Tracer un diamètre de ce cercle. Il coupe le cercle en A et C.
  4. Tracer le diamètre perpendiculaire au diamètre AC. Il coupe le cercle en B et D.
  5. Tracer le carré ABCD ; à l’aide d’un compas, placer un point E à équidistance de A et B.
  6. Tracer la droite EO. Elle coupe le cercle en G et I.
  7. à l’aide du compas, placer le point F à équidistance de B et C.
  8. Tracer la droite FO. Elle coupe le cercle en H et I.
  9. Tracer le carrés GHIJ
  10. scan0007

Auteurs : Emilie et Axel (CM2)

La pascaline

 

La pascaline fut l’une des premières machines à calculer. L’inventeur s’appelle Blaise Pascal, il est français, il l’a inventée à 17 ans et au 17ème siècle (drôle de coïncidence, NON ?). C’est jeune 17 ans !!!!!!

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photo de Blaise Pascal

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Photo d’une pascaline 

Il y a 6 roues. Cette pascaline peut aller  jusqu’à 999 999. Elle est en métal.  Celles d’aujourd’hui sont en plastique et beaucoup plus légères. Les pascalines de notre classe vont jusqu’à 999 maximum. Quand nous bougeons les unités jusqu’à 9 et que nous ajoutons 1 ça fait bouger la roue des dizaines, si on fait pareil avec les dizaines ça fait bouger la roue des centaines. Il faut faire tourner la roue des unités 100 fois si on veut que la roue des centaines tourne. Par exemple si on prend 567 on fait tourner la roue des unités 567 fois, la roue des dizaines 56 fois, la roue des centaines 5 fois.

Comment se servir d’une pascaline pour additionner par exemple 85 + 135 ?

Auteur : Arthus (CM1) et Theo (CM2)

Le premier ordinateur l’ENIAC

Le premier ordinateur a été pensé par un anglais (von Neumann). L’ordinateur a vu le jour le 27 janvier 1948. Cet ordinateur avait capacité de faire 3 500 additions en 1 seconde. Il était énorme, il ne tenait que dans une très très grande pièce et il y avait 12 300 tubes électroniques. Mais il a de très nombreux relais et il a également des mémoires à partir de bandes de papier perforés .Dans un futur les mémoires n’auront aucune limite, donc on peut y mettre toute la mémoire qu’on veut.

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Photo du premier ordinateur.          THEO CM2