La chanson de Roland

Il existe plusieurs transcriptions de La Chanson de Roland. Nous vous en proposons quatre. La dernière a été écrite en classe.

imageTexte dit « Manuscrit d’Oxford », début du XIIe siècle.

Un duc i est, si ad num Falsaron :
Icil er[t] frere al rei Marsiliun ;
Il tint la tere Datliun e Balbiun.
Suz cel nen at plus encrisme felun.
Entre les dous oilz mult out large le front,
Grant demi pied mesurer i pout hom.
Asez ad doel quant vit mort sun nevold,
Ist de la prese, si se met en bandun,
E se s’escriet l’enseigne paienor ;
Envers Franceis est mult cuntrarius :
« Enquoi perdrat France dulce s’onur ! »
Ot le Oliver, sin ad mult grant irur ;
Le cheval brochet des oriez esperuns,
Vait le ferir en guise de baron.

Extrait de la Chanson de Roland. Transcription de Raoul Mortier en 1940 (Wikisource)

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Transcription de l’extrait par Axel

Le duc est là, il s’appelle  Falsaron : c’est le frère du Roi Marsile. Il possède la terre de Dathan et d’Abiron ; sous le ciel il est le pire traître. Son front est si large entre ses deux yeux qu’on peut y mesurer un demi-pied. Il est très triste de voir mourir son neveu, sort de la foule, se met au galop et lance le cri de guerre des païens. Envers les Francs il est très injurieux  : « Aujourd’hui, Douce France perdra son honneur ! ». Olivier l’entend en grande colère. Il pique son cheval de ses éperons d’or et va le frapper d’un vrai coup de baron.

Auteur : Axel (CM2)

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