Les Etats-Unis célébrés en Cote d’Or.

La présence de nombreux soldats américains a amené de nombreuses manifestations de reconnaissance.

Affiche appelant à la célébration de la fête nationale américaine en 1918

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Il est expliqué que « la fête américaine doit être une fête française. Entre les deux républiques sœurs tout est désormais commun, souffrances et joies, deuil et espoir ». « L’histoire dira que l’Amérique, pacifique par principe et par tradition, est entrée dans la plus atroce des guerres parce qu’il y avait dans cette guerre à défendre la liberté humaine et le droit des démocraties. Après la signature de l’armistice une grande parade des troupes a lieu à Dijon. Continuer la lecture de Les Etats-Unis célébrés en Cote d’Or.

Aide des Etats-Unis auprès des réfugiés.

Les Etats-Unis ont soutenu les populations locales par des moyens très variés. Ici, un petit inventaire des cadeaux envoyés par les Américains.

Toutes les archives ci-dessous sont extraites des ADCO séries SM 930 ou SM 2555.

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Il y a des jouets, des chaussures, des vêtements pour enfants, femmes et hommes et des livres. Cela représente un total de 120 caisses.

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Courrier du préfet des Bouches-du-Rhône au préfet de Côte-d’Or Continuer la lecture de Aide des Etats-Unis auprès des réfugiés.

La vie quotidienne dans le camp américain.

Tous les jours, la boulangerie du Camp Williams, répartie sur 2 bâtiments, produisait 450 tonnes de pain. Une partie du pain était acheminée jusqu’au front et permettait de nourrir plus d’un million de soldats. Elle était en 1917 la plus grande boulangerie du monde.

La plus grande boulangerie du monde

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À l’heure du repas, les soldats abandonnaient leurs activités (rénovation, réparation, construction etc…) pour se précipiter vers les cuisines. La nourriture leur était distribuée dans des gamelles qu’ils lavaient ensuite dans d’immenses cuves d’eau chaude.

Les soldats attendent devant la cantine

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L’Oncle Sam: une logistique bien huilée!

Implanté aux confins  de la Côte-d’Or et de la Haute-Marne, le camp américain Williams d’Is-sur-Tille a vu le jour en octobre 1917. Après 32 mois de neutralité, les États-Unis d’Amérique déclarèrent la guerre à l’Allemagne le 6 avril 1917. Le camp d’Is-sur-Tille fut alorsrapidement retenu car il offrait un large espace quasiment plat, à proximité d’un réseau ferroviaire somme toute peu engorgé permettant aux soldats provenant des ports français de Rochefort, Nantes, Saint-Nazaire et Brest de converger.

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Les travaux de construction commencèrent fin septembre 1917. En même temps que les installations ferroviaires, des baraques et des hangars furent rapidement construits car il fallait abriter hommes et matériel. À la fin de l’année, plus de 5 500 hommes s’activaient sur le gigantesque chantier dans des conditions de travail et d’hébergement extrêmement rudes. En effet, tous vivaient au départ sous des tentes pendant une période pluvieuse accompagnée de froid et d’humidité. La boue était omniprésente. De plus, la construction prit un certain temps car les Français devaient exproprier les propriétaires des terrains destinés à accueillir le camp Williams. Il y avait alors urgence.

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