Nos émotions après ce voyage d’étude

« La visite du Mémorial canadien à Vimy m’a beaucoup plu car il y régnait une certaine sérénité. Ce lieu au passé terrible, témoin de milliers de morts, offre paradoxalement aujourd’hui un sentiment de paix incroyable, une paix retrouvée sur des terrains abîmés par les obus pour de longues années encore».Emma

« Though absent, ever dear », « Bien qu’absent, à jamais cher. » Cette phrase que j’ai pu lire dans le musée est celle que je retiens de nos visites. Il est important que des lieux comme celui-ci continuent de rendre hommage à tous ces jeunes hommes qui se sont sacrifiés de 1914 à 1918 pour nous, pour notre liberté. » Mathilde

«  Ils étaient Français, ils étaient Allemands, ils étaient la vie » phrase extraite d’une vidéo projetée au musée sur la bataille de la Somme.» Christiane

«  L’exposition sur les « gueules cassées » de la Première Guerre mondiale nous a bouleversées. En effet, le visage dévasté de ces pauvres soldats est un témoignage de plus de l’horreur et de la violence de cette guerre ». Céleste et Théa

« «  Il y avait un nez, une bouche, des yeux mais ça n’était pas un visage » Cette phrase extraite de l’exposition sur les « gueules cassées » traduit l’horreur de cette Première Guerre mondiale et ses conséquences désastreuses. » Diane

sent1

 « «  Je suis jeune, j’ai vingt ans ; mais je ne connais de la vie que le désespoir, l’angoisse, la mort et l’enchaînement de l’existence la plus superficielle et la plus insensée à un abîme de souffrances » E. M Remarque, A l’Ouest rien de nouveau. La Première Guerre mondiale, du point de vue français ou allemand laisse encore cent ans plus tard une vision d’horreur et un sentiment d’incompréhension. La visite de ces lieux de mémoire durant notre voyage, nous a permis de découvrir au-delà de nos cours ou de nos livres d’histoire et de littérature, la réalité du quotidien du soldat pendant la guerre et après la guerre. Il faut construire le futur en tirant les leçons du passé. » Louis

«  «Maudite soit la guerre », citation de Ben lue à l’Historial de la Grande Guerre. N’y a-t-il en effet rien de pire ? C’est ce que nous montrent les musées visités pendant notre voyage. Alors pourquoi est-elle toujours d’actualité ? » Audrey, Camille, Océane, Elise, Juliette

« « Chemin de l’abattoir » ; c’est le nom du chemin emprunté par les soldats pour aller se battre à Verdun. Cette désignation illustre bien la boucherie de cette bataille infernale et sanglante qui dura presque dix mois, du 21 février au 19 décembre 1916. » Divine, Océane, Alix

«  Ce ne sont plus des individus mais des corps qui souffrent. Traumatismes physiques et/ou psychologiques, voilà ce que je retiendrais de ce voyage et de nos visites autour du thème de la Première Guerre mondiale » Eloïse

« Une affiche exposée au musée nous dit ceci : «  Enfants, ne jouez pas à la guerre. Avec l’innocent fusil de bois, le bel uniforme, l’inoffensif soldat de plomb, ça commence. Avec le corps déchiré dans les barbelés, ça finit. » Cette affiche d’après-guerre montre le désir des Français de ne plus revivre les horreurs d’un tel conflit. » Yann

 «  « Dix soldats morts au mètre carré à Verdun » Je trouve ce chiffre effrayant ; il en dit long sur l’horreur du champ de bataille. La vision des terrains encore creusés par les obus cent ans plus tard est tout aussi éloquente. La Première Guerre Mondiale restera à jamais une tache sur l’histoire de l’humanité. » Enola et Odin

« «Quand nous partons, nous ne sommes que de vulgaires soldats, maussades ou de bonne humeur et, quand nous arrivons dans la zone où commence le front, nous sommes devenus des hommes-bêtes » E. M Remarque, A l’Ouest rien de nouveau. Cette citation illustre la sauvagerie des hommes conséquence d’une guerre brutale et absurde qui pourrait faire définitivement perdre son humanité aux soldats sans leur esprit de camaraderie et de fraternité. » Divine, Océane, Alix

 « « Celui qui se moque du passé n’est pas digne du futur ». Cette inscription au-dessus d’une porte du Fort de Douaumont à Verdun nous a touchés. La Première Guerre mondiale est responsable de tant de destructions, humaines ou matérielles ! Il nous paraît de plus en plus évident que ces musées et ces lieux de mémoire sont importants. Le souvenir est essentiel. » Sakina, Justine, Pierrick, Lucas, Gustave et Romain

« «  L’intelligence défend la paix et a horreur de la guerre » Vaillant-Couturier. La visite de Verdun m’a fait prendre conscience de l’étendue gigantesque des pertes humaines. L’ossuaire qui accueille les restes des squelettes de plus de 130000 soldats est impressionnant. » Nicolas

  «  On est puceau de l’horreur comme on l’est de la volupté » Céline, Voyage au bout de la nuit. Cette phrase étudiée en cours de français a pris tout son sens lors de notre voyage et de nos différentes visites ou j’ai pu découvrir toute l’étendue des atrocités de cette guerre. » Constance

 

 

sent2

Second Lieutenant Henry Lumley, 1917, brûlé à l’essence au visage, aux mains et aus jambes, décédé le 11 mars 1918.

«  « La mort arrive de l’air avec les gaz qui nous brûlent les poumons, du feu, de la terre qui nous engloutit, nous ensevelit, nous étouffe ; la mort arrive de l’eau qui manque tant que nous nous déshydratons. La mort est partout », phrase entendue au musée de Verdun lors de la projection d’une vidéo sur la bataille de Verdun.     Frédérique

« « Verdun : on ne passe pas » Ce voyage nous a permis de réaliser à quel point la guerre a changé les hommes : de paysans paisibles, ils sont devenus de redoutables combattants. Sur le champ de bataille de Verdun, ces soldats déterminés et courageux, prêts à mourir pour leur patrie et pour que l’ennemi  ne passe pas, nous ont émus par leur force de caractère. »

Margaux et Chaddy

« Je suis admirative de ces combattants, de leur sacrifice. Il est normal et juste que l’on rende à ces hommes les honneurs qui leur sont dus. Les lieux de mémoire sont importants pour leur nom et pour leur famille. »

Yasmine.