Si lointains et pourtant si proches ces hurlements
Le temps de fermer les yeux et tu les devines
Errant dans l’horreur, où n’existe plus le temps
Résignés au sort auquel leurs bourreaux les destinent
Entends ces cris qui résonnent constamment et vois,
Vois les visages pétrifiés par l’effroi
Vois la mort
Vois comme le temps n’efface pas la peur
Sais-tu qu’elle est insaisissable, l’horreur ?
Pas de nom, pas de forme, pas de frontières
Et pourtant elle est partout en ces terres
Chaque pas est l’écho de ceux qui autrefois
Ont foulé le même sol en se demandant pourquoi
Vois les pleurs, vois les sanglots, les beuglements
Vois ces innocents que l’on frappe, ces âmes que l’on souille
Que l’on tue aveuglément.
Tu te tiens sous l’inscription, bredouille
Le travail rend libre, elle proclame
Pourtant nul ne sera libre pas même les femmes
Oh, chemins sinueux retraçant l’agonie de vos victimes
Vous avez conservé toutes les odeurs du crime.
Léa Paire
C’est très bien écrit ! lance toi dans le rap
Tous ces mots, si profonds, si intenses ! Très beau texte qui j’espère sera un jour peut-être lu en public. Bravo !
Félicitations Léa pour ce très beau poème
Vous m´étonnez tous car vous trouvez très bien les mots. Félicitations pour votre maturité et l´humanité qui perle à chaque mot choisi avec délicatesse et respect de ceux dont la souffrance n´a pas de nom à la hauteur du mal qui leur a été fait.
Félicitation Léa,
Un poème qui mérite d’être lu
lors d’une cérémonie en mémoire de la déportation.
annie
« Chaque pas est l’écho de ceux qui autrefois
Ont foulé le même sol en se demandant pourquoi »
Deux vers qui traduisent parfaitement l’aquarelle de Louis.
Félicitations Léa,
un article qui merite d’etre envoyer aux donateurs….