Rencontres de réfugiés

Une rencontre d’échange et de partage entre trois réfugiés, un travailleur social et des élèves du Lycée Parc des Chaumes à Avallon.

Nous sommes le mardi 19 mars, il est 10h, une rencontre s’organise entre les élèves et les réfugiés au sein de leur établissement scolaire. Autour d’une grande table, les réfugiés au nombre de trois et leur travailleur social Marie se présentent et les élèves répliquent avec des questions sur leur parcours migratoires, leur nouvelle vie en France et leur culture. Atou, Sanka et Momma* s’engagent dans un échange avec les élèves.

Atou et Sanka sont un couple nigérien, venus en France en décembre 2018 avec leurs deux enfants. Atou était entraîneur de chien pour maître-chien et Sanka était professeure et styliste. Quant à Momma, partie du Congo, elle est arrivée en France en juillet 2017 avec ses enfants. Momma était dans la restauration et commerçante. Les élèves, avec appréhension, tentent d’en savoir plus sur les raisons de leur venue. Momma, sans entrer dans les détails, nous explique qu’elle a quitté son pays pour des raisons politiques. Elle nous raconte un événement de son périple : étant recherchée dans son pays, Momma a dû se rendre déguisée en homme à l’ambassade pour obtenir des papiers. Un moment stressant et inquiétant de son parcours. Elle nous confie également son inquiétude concernant son mari étant lui-même recherché dans son pays pour les mêmes raisons, et a dû partir dans une toute autre destination. Elle ignore encore aujourd’hui si celui-ci est en vie. Le couple nigérien nous répond que leur venue est liée à des problèmes familiaux.

Par la suite les élèves curieux de savoir comment a été leur voyage, posent la question « Comment êtes-vous venus en France ? Pourquoi Rouvray ? ». Le couple explique qu’ils ont obtenu leur visa en cinq jours, grâce à un ami, pour toute la famille. Ils nous racontent une petite anecdote : A leur arrivée à l’aéroport à Paris, en voyant la police, ils ont eu la crainte qu’elle soit là pour eux, ils se sont donc cachés. Un autre de leurs problèmes est survenu par la suite, à la date de leur arrivée. En effet, on peut constater que leur venue s’est faite le
lendemain de Noël, dans cette période de l’année les hôtels sont complets, il a donc
été difficile pour eux de trouver un logement. Atou nous avoue que cela a été le jeudi le plus horrible de sa vie. Pour eux, la France a été une évidence, c’était le pays le plus facile d’accès en partant du Nigeria. Ils leurs aura fallu dix heures et une notification téléphonique pour rejoindre le village de Rouvray et démarrer une autre vie dans un nouveau pays. Vient le tour de Momma de nous répondre. Elle nous raconte qu’obtenir un visa pour elle n’a pas été aussi simple que notre couple nigérien. Momma a dû céder sa parcelle de terrain en plus d’une compensation financière pour obtenir ce visa qui n’était que touristique. Ses enfants ont dû voyager sans étant donné que cela revenait beaucoup trop cher. Momma est arrivée à Rennes aves ses enfants et a dû lutter pour trouver elle aussi un hébergement. Les habitants ont fini par les loger dans une église. Une situation qui ne pouvait pas durer pour Momma. Elle a fini par faire une demande à Rennes auprès de l’OFII (Office Français de
l’Immigration et de l’Intégration) qui s’occupe de trouver une place pour les réfugiés dans un CADA (Centre d’Accueil de Demandeurs d’Asile). C’est pour cette raison que Momma se retrouve aujourd’hui dans le CADA de Rouvray.

Nos invités, après avoir reçu la question suivante « Comment se passe leur vie à la ville X », nous répondent qu’au CADA, il y a une salle de sport, des ordinateurs et la possibilité de regarder des films ainsi qu’un groupe d’expression, ce qui rythme leurs journées. Sanka nous confie qu’à leur arrivée elle s’est retournée vers son mari et s’est mise à pleurer, un
moment qui témoigne de l’appréhension qu’ils avaient de cette nouvelle vie. Atou nous raconte qu’il a effectué deux fois à pieds le tour de Rouvray et a découvert un parc d’agilité pour chien où il se rend de temps en temps.

Après de longs moments passés autour de cette table de partage, les élèves veulent une petite présentation de leur pays de la part de nos invités. Atou et Sanka nous explique que le Nigéria est un pays très riche en ressources, en culture… etc. Atou explique que pour les Nigériens l’éducation est primordiale, elle se transmet de génération en génération. Elle représente le pilier de leur société. Atou nous raconte aussi avec un sourire aux lèvres, qu’en France cela leur ai apparu inaccoutumé de manger avec des couverts car au Nigéria les gens mangent avec les mains. Momma, quant à elle, nous rapporte que dans son pays, il y a trois langues différentes. Il y a le français, le lingala et le swahili. Enfin, une question qui paraît importante pour améliorer notre hospitalité. Les élèves demandent ce que pensent nos invités à propos de notre accueil des réfugiés en France et surtout ce qu’il faudrait changer. Avec bonheur, Momma nous affirme qu’elle ne changerai rien. Atou et Sanka, nous avoue que les personnes sont très accueillantes et qu’ils acceptent ce qu’on
leur donne. Pour eux, cela représente déjà beaucoup.

C’est avec joie que nous écoutons cette fois Marie, travailleur social au CADA de la ville de Rouvray. Elle aussi a le droit à ses questions. Des questions enrichissantes pour nous tous, qui nous en apprenne sur tous les dispositifs mis en place pour les réfugiés. « Qu’est-ce qu’un CADA ? », Marie nous explique qu’un CADA est un foyer constitué de plusieurs petits appartements où les réfugiés logent durant le temps d’examen de leur demande d’asile. Marie ne rentre pas dans les détails car c’est un processus long et qui repose sur d’innombrables facteurs. Les questions s’enchaînent et Marie nous informe que les demandes d’asile des réfugiés sont administrées par l’OFPRA (Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides) qui rend son verdict, celui-ci, est soit positif soit négatif et dans ces cas-là le réfugié a un mois pour trouver une solution et partir du CADA où il réside. Bien sûr, on veut tous savoir ce qu’il en est pour nos invités, alors Momma avec gaieté nous apprend que sa demande a été acceptée et qu’elle fait des démarches pour sortir du
CADA et avoir son propre appartement. Atou, Sanka et leurs enfants, eux, sont en attente d’une réponse. Nous espérons tous autours de cette fabuleuse table qu’ils auront eux aussi comme Momma le droit à l’asile. Le CADA de la ville de Rouvray est composé d’après Marie de soixante-cinq adultes réfugiés sans dénombrer les enfants. Marie nous raconte que c’est un échange interculturel tous les jours, en effet le CADA compte un peu plus de dix nationalités différentes ; Sri Lanka, Inde, Serbie, Albanie, Pérou…etc. Enfin, la question qui clôture cet échange, « Marie, quelles sont les difficultés de votre métier ? ». Il est vrai que cela n’est pas évident tous les jours, réplique-t-elle. Effectivement, elle nous avoue que
c’est une charge émotionnelle mais qu’ils sont à l’écoute entre collègues pour pouvoir la surmontée. Il est difficile d’entendre des parcours parfois plus que laborieux. Mais elle est fière de son métier.

Notre mot du jour sera un échange interculturel, autour d’une table ronde comme symbole de partage.

 

*Pour des raisons de protection des réfugiés, les noms ont été modifiés.

 

Louise et Solène PF.

PEDAGOGIA A TRAVES DE LAS FRONTERAS

Es un proyecto entre diferentes escuelas segundarias europeas. En nuestro artículo, hablaremos de seis países (Portugal, España, Francia, Italia, Alemania y Grecia).

Es un proyecto que se organiza en más de 2 años entre 2018 y 2020, se organiza para los
alumnos de cuarto de la ESO que lo desean. Este proyecto está organizado por la señora Vitorino con muchos otros profesores. Este viaje tiene un interés lingüístico, socio-lingüístico y cultural.

Evan et Marin (1°5)

Diaporama de présentation Erasmus plus

Pour en savoir plus cliquer au-dessus.

Trip to our Italian friends

This year, some students from our school went to Italia during one week, on March. After more than 20 hours in the coach, we were very happy to arrived in Naples. During the jouney, we lived in a beautiful hotel next to the sea. It was a wonderful experience for us and we learnt a lot of things.

Only few students went to Napoli before this trip, so it was a real discovery for all of us, about the historical monuments but also about the Italian culture. Because of the fact we lived in a hotel, we didn’t have a lot of contact with Italian except when we shopped during our free times. However, the receptionists were very helpful with us during meals, except the fact that they probably didn’t have a good opinion of French visitors. It was a innovation for our teachers as well, because it was the first time they came with students in Naples, even if they have already organised a trip in Italy before. It was in Rome 3 years ago.

Life in Italy is so different from life in France, even if we have the same money and the same big brand like MacDonald or H&M. For example for food : there is a lot of Italian specialities. Pastry, pizza, tiramisu or pesto sauce are some of them. What surprised us most about food during the trip was that Italians ate pastas before eating the « real » dish, contrary to French people who eat that like the main course. We ate so much during this travel !

Unfortunately, we can’t learn English in our school, so it would be complicated to understand and speak with native people without the little Italian lessons we had with Miss Couturier during our latin hours. Even if we couldn’t know a lot of things, it was a really interesting experience. But we spoke almost only English, it was less complicated !

Maufroy Demory et Romane Buet

 

European openness in Chaumes high school

In Avallon , in the high School , in the noon the pupils go to eat in the cafeteria. They could at differents things but also typical European recipes as much as they could.

For the day of Schuman’s declaration, the “Europe month” was created. The Chaumes high school makes things up around this theme during the may. On the 17th may, the service proposed you typical food from Italy, Germany and Greece. From Italy a Tiramisu, from Greece a beef moussaka and from Germany a salad mixed with potatoes, ham and eggs.

During the cultural week , there were also typical dishes from here and abroad , a Belgian menu with Flemish carbonnade and pork chop « Gaston Gerard » but also an English menu with fish and chips, potatoes and pudding strawberry jam and also typical recipes from our home coming from Dijon with simmered  by Dijon pork and andouilette.

Emma,Blandine,Charlotte (1ère 5)

Trip to Poland

Some students of Chaumes High school went to Poland from March 12th to March 16th.

Classes that left are the scientific Terminale so Terminale 3 and 4 with four teachers : Mr. Terrien, Ms. Beis, De Joie and Rameau.

The journey lasted 5 days. They used a coach to go to Paris then they took the plane from Paris to Cracow and next they took the coach again to go to the hotel. They visited the city of Cracow, a salt mine and the concentration camp of Auswitch-Birkenaw. The scientific Terminale slept in a youth hotel where in the evening they ate soup with pastas in it, potatoes every day, meal and for  lunch they had sandwiches. We asked Thibaud Lasne, a student who participated in the travel, some questions…

Did you have some problems?

« We stole our suitcase at the hotel, when we arrived at the airport we had too many suitcases so we paid a taxi to bring back the suitcase that weren’t ours at the hotel »

What are your favourite memories?

« It’s when we bought some roses for 3 friends »

What visit did you prefer?

« I preferred the salt mine because it was beautiful »

What food did you prefer?

« I preferred soup with pastas in it »

A bad memory?

« Nothing, it’s a very good travel! »

Did you buy some presents? For whom?

« Yes for my family and my little sister »

To finish, was it a nice trip?

« Yes, it was very nice! »

 

Romane et Alice

A Christmas Project!

At the beginning of the year, with the two classes of the European section, we made a live video. It was fun, and there were lots of students on both sides.

Everyone introduced himself to the class of Poland, then the Polish students did the same. We sang an regional song called « le ban bourguignon ».

Before that, we wrote Christmas cards to Polish, Turkish and Lithuanian. They answered us and they talked about their culture for Christmas.

Augustin et Félix

Anna Seighers German Exchange

   Anna Seighers, is the name of an exchange where German students come in France during one week; French people go to Germany as well with the same partner. The exchange has been created in order to improve the language and share culture because the participants live with their partner’s family during the week.

   In our school, four French students have been selected to get part of this exchange. We stayed in touch and asked some questions to our partners for this article. Paula is a 16 year-old-German, she thinks that this exchange was very interesting. She has already made another exchange in France (in Brazey en Plaine with her school). During this journey she preferred doing activities with her partner and her friends. However in Germany there is no school in the afternoon as there is in France and they don’t eat there. In the end she would like to do this exchange with the same people again.

Then, Mari is another Japanese and German girl who took part in this exchange. She thinks the travel was very interesting and funny. Moreover, she said that she got new friends (German and French), it made her French better and learned new things about France. She finds the best moments were the shopping on the first day and the bowling on Wednesday. Mari had already done another exchange before this one but her partner couldn’t come in Germany in return… She agrees with Paula about the differences between the French and German schools:  » in France we eat at school and the school’s days end at 5 p.m!!!  » But she thinks that the teachers are different: French teachers are stricter than in Germany. Finally, Meluzina, a French students talked about her trip to Germany. She did a lot of sport like swimming, gymnastic and athletism. With her partner, they went to cinema and then played bowling. The walked around the Rhein and it castles as well. Her partner lives at 90 km from Trier; Meluzina ate Curry Wurst ( Sausage with curry and tomatoes and spaghetti ice cream). She thinks this exchange is worth to discover a new school and a new system, furthemore her family was great and very funny!

   As far as we are concerned in Germany we visited a lot of monument as Porta Nigra in Trier, different villages around this city, castles and vineyards. We also ate many specialities. With our partne

rs, we went to their school (only in the morning…) and after this, we did activities with her like sport, tourism or cook.

   This exchange has improved our German level, has showed how schools in another country are. Moreover, we get new friends today!

Florence, Céline, Marie (2nd 2)

Menus… From Europe to our plate!

During the Month of Europe organized in our high school, we’ve discovered some specialties of the countries that the students have visited. For instance, on the 17th Tuesday of May, we ate in starter, a German salad, then, in main course, beef moussaka from Greece and an Italian dessert, a tiramisu.


Different meals in Europe

In Spain, they get 5 lunch times! Breakfast (el desayuno) is served at 8.00 a.m. When it’s almost 11.00 a.m.,  Spanish have a break time (el almuerzo). Lunch (la comida) is between 2.00 and 4.00 p.m. Some of the most gluttony take a snack (la merienda) at 6.00 p.m. and the dinner (la cena) is eaten after 9.00 p.m.

In the UK, the first meal is at 6.30 a.m. then lunch at midday. They’ve got tea time at 5.00 p.m. and they have dinner at 6.00 p.m.

In Germany, they have 4 meals.

UK Breakfest Lunch Tea Time Final Lunch
Germany Frühstück Zwischenmahlzeit Mittagessen Abendbro
Spain Desayuno Almuerzo Comida Merienda Cena

 

Opening on Europe also is  a discovery of new cultures throughout customs and traditions and that’s what we’ve done by eating traditional dishes.

 

Luca, Thomas, Fantin (2nde2)