Les travaux ont repris !

Les élèves ont repris les travaux du grand escalier avec leurs enseignants.

Les différents confinements et autres protocoles sanitaires entravent la bonne marche des travaux depuis un long moment, mais c’est en bonne voie !

Un bien beau travail en tout cas.

Laurent, journaliste d’un jour

Réception des bancs par la compagnie en attendant…

Dans le cadre de la résidence théâtre qui s’est achevée cette année, les élèves menuisiers devaient créer 20m linéaires de bancs pliables.

Jean-Philippe Naas, directeur de la compagnie en attendant… , ravi, en a pris possession hier soir.

Ça envoie du bois !
Malgré les 20m linéaires, le camion ne sera pas plein…

Un prochain article devrait détailler l’action la semaine prochaine.

Olivier, pigiste d’un soir

Les butaï attendent la reprise des cours !

Les élèves de 1CAP ont créé des pour les écoles, collèges et lycée. Les théâtre en bois des kamishibai, les butaï, attendent sagement la réouverture pour être confiés aux élèves et aux enseignants qui écriront des histoires à raconter !

Les élèves ont travaillé tout le 1er semestre dessus et ils se sont entrainés à lire à voix haute devant un public des textes comme « La grande Vague ».

Mme Marlien, Journaliste d’un jour

 

La citation du jour

« Les paroles vraies ne sont pas séduisantes.

Les beaux discours ne sont pas véridiques.

Le sage n’argumente pas.

Le discoureur est un charlatan.

L’intelligence n’est pas l’érudition.

Le savoir n’est pas la connaissance.

Le sage se garde d’amasser.

En se dévouant à autrui, il s’enrichit.

Après avoir tout donné, il possède davantage.

Le Tao est inépuisable.

Le sage agit sans attendre en retour ».

(Attribué à Lao Tseu qui n’a pas laissé d’écrit)

cité dans Contes des sages taoïstes,

Pascal Fauliot

Seuil, 2004

Wendy B.

Poésie du confinement

Covid 19

 

O rage ! ô désespoir ! ô covid ennemi !

Pourquoi tant de souffrance et de destins détruits ?

Qu’avons-nous fait pour mériter tant de supplices !

Tu nous décimes sans jamais signer l’armistice,

Ton attaque, destructrice et foudroyante,

Provoque en nous des peurs suppliciantes.

Pour seul remède, nous avons notre médecine,

Et pour se protéger, on se confine.

 

O doux confinement ! Doux confinement !

Protège nous de cet acharnement,

Tu apaises et éloignes nos peurs !

Tu gardes toute ta place dans nos cœurs.

Tu es éphémère mais nécessaire.

Tu es l’élément qui nous fait barrière.

Alors prends garde de ne pas t’achever trop tôt !

Non, pas maintenant, reste, protège nous du chaos.

Ne sois pas pressé, tu es notre seul ami.

Tu n’es pas difficile car tu combats l’anarchie

Laisse le temps faire son travail,

Il disséminera toute cette pagaille,

Et quand sera venu le temps de l’apaisement

Nous reviendrons alors à notre vie….. doucement….

 

Le moment n’est pas encore venu, nous restons avec toi.

Ce virus capture encore trop de proies.

Nous sommes encore trop vulnérables,

La précipitation nous sera dommageable.

Ensuite….. viendra le temps de l’apaisement,

La vie reprendra alors…. légèrement…..

G. B.

(1STI2D)

 

 

Poésie du confinement

Jusqu’à quand ?

                           Ce jeudi douze mars où tout a commencé,

                           On ressent le bonheur et la peur qui fusionnent.

                           Nul ne sait quand tout cela va se terminer.

                           Fin du monde, c’est l’impression que ça me donne.

                           Impossible de voir ses proches et ses amis,

                           Nul ne sait quand tout cela va se terminer.

                           Ensemble, nous allons réussir, c’est promis !

                           Malgré la maladie il faut positiver.

                           En guerre nous sommes, mais pour combien de temps ?

                           Nul ne sait quand tout cela va se terminer.

                           Trop hâte que tout redevienne comme avant !

E.

(1STI2D)

Poésie du confinement

Deux semaines de vie au ralenti… Il aura fallu deux semaines pour qu’enfin je regarde autour de moi la vie s’écouler goutte à goutte.

Il aura fallu deux semaines sans activités pour voir éclore les bourgeons des cerisiers, pour entendre les pétales de fleurs frémir.

Il aura fallu des jours de silence pour écouter la joie des rouge-gorge, des moineaux, des bergeronnettes, qui, dès l’aube, réveillent la nature.

Il aura fallu des heures de repos forcé pour admirer la fabuleuse danse des abeilles qui s’affairent dans le magnolia, la balade des fourmis sur la terrasse, le tourbillon des bourdons dans l’air.

Il aura fallu dix minutes de calme pour contempler les papillons qui sautillent de fleurs en fleurs, pour savourer le parfum des jacinthes roses et des violettes.

Il m’aura fallu du temps pour caresser du regard tout ce monde qui renaît quand l’homme est prostré chez lui, privé de ses activités prioritaires : consommer, travailler, pourrir la nature de ses déchets, s’agglutiner sur les plages, prendre l’avion, s’entasser dans les trains, jouer les moutons de Panurge dans les embouteillages, remplir son calendrier, courir…courir…

Faîtes comme moi : ne pleurez pas devant votre télévision, ne cherchez pas des stratagèmes pour contourner les règles et vous abreuver de vos tendances consommatrices. Apprenez simplement à revivre, à renaître au son de la nature qui s’anime. Rapprochez-vous de l’oiseau qui vous demande des miettes, accoudez-vous à votre fenêtre pour avoir la chance d’assister à la valse des papillons.

Il a fallu la bête noire, il a fallu le confinement pour voir que la nature existe et qu’elle est magnifique !

(1STI2D)

Poésie du confinement

Le confinement

Le monde parcourt un moment inédit,

Que nous raconterons à nos petits :

Qu’il avait fallu que l’on soit chez soi

Pour que la nature reprenne ses droits.

Un seul choix, garder notre liberté

Ou s’enfermer pour la sécurité.

Etonnamment, c’est à travers l’ennui

Que l’on découvre le sens de la vie.

A.

(1STI2D)

Poésie du confinement

Le confinement

Seul devant mon papier

L’important est de se retrouver.

Les nuages défilent emportés par le vent

Et le temps immobile reste insolent.

Comme un animal en cage,

Je tourne, m’énerve et ris.

Qu’il est difficile de rester sage

Et combien manquent les amis.

Qu’il doit rire ce corona

De nous voir dans tous nos états.

Comment un si petit être

Peut-il nous rendre la vie aussi piètre ?

A. G.

(1STI2D)