La lecture à voix haute

Au collège, il y a une dame,  Valérie Delbore, qui enseigne la lecture à voix haute. Le cours se passe au CDI, tous les mardis de 16 h à 17 h pendant cinq séances. On travaille la respiration. 

J’ai interviewé Valérie. 

Qui vous a donné envie de faire ce travail ?

J’ai, d’abord été comédienne pendant 25 ans, et en 1997, j’ai fondé à Paris Les Mots Parleurs pour voir si un public pouvait exister en direction des Lectures à Voix Haute. Représentations que je considère comme une expression artistique à part entière. En 2005, j’ai totalement arrêté le théâtre et ai pris la décision de ne faire que de la Lecture à Voix Haute. Depuis que je suis petite fille, j’adore lire à voix haute. Mais personne ne m’a donné envie de faire ce travail. Plusieurs personnes étaient plutôt sceptiques !

Pourquoi ?
En tant que comédienne, j’aspirais à un travail plus précis sur l’écrit, alors qu’il se faisait beaucoup sur l’image. Je ne retrouvais pas mon évocation ou mon imaginaire lié à l’écrit selon mes rencontres artistiques.

Quand avez-vous commencé ce travail ?

J’ai d’abord fondé Les Mots Parleur, à Paris, en 1989, uniquement pour les pièces de théâtre et j’ai arrêté en 1993. Puis j’ai repris Les Mots Parleurs en 1997 en écartant le théâtre et en ne lisant que la poésie, la littérature et les essais. En m’installant à Semur en Auxois, j’ai fondé les Mots Parleurs Bourgogne en 2009.

Avez-vous été dans d’autres écoles, collèges ? lesquels ?
Oui, j’ai été à Paris au Lycée Balzac, Lycée François Villon, Lycée Michelet, Lycée Doisneau, Lycée Mallarmé, Lycée Sévigné, Collège Ste Clotilde, Lycée Victor Duruy
· à Sarcelle, au collège Jean-Lurçat
· à Semur en Auxois au Lycée Anna Judic, Collège Christiane Perceret, Ecole primaire du Rempart, Ecole Primaire Champlon,
– à Liernais Ecole Primaire Le Liernais
– à La Roche en Brenil à l’Ecole Primaire
– à Pouilly en Auxois au Collège Lallemand

Qu’avez-vous appris aux élèves ? Il me semble, avant tout, que c’est la respiration et le positionnement du corps devant un pupitre.

Quelles sont vos méthodes ?
Je travaille d’abord la respiration de la ponctuation imposée par le texte. Puis, sur le silence imposé par les espaces blancs et ensuite quand il y a un peu de temps, je commence à travailler l’interprétation.

Pourriez-vous vous présenter en quelques lignes pour les lecteurs de Journallemand ?

Pas de souci, me voici :

photo envoyée par Valérie

 

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