La frontière Corée du Nord/Corée du Sud

Source : https://aquisotemmaluco.wordpress.com/tag/coreia-do-sul/

Introduction :

La guerre opposant la Corée du Nord (soutenue par l’URSS) et la Corée du Sud (soutenue par les États-Unis) qui s’est déroulée du 25 juin 1950 au 27 juillet 1953  est à l’origine de la création de deux états coréens.

Déroulement :

L’URSS et les États-Unis décident de s’implanter en Corée, en 1945, alors que la Seconde Guerre mondiale est sur le point de s’achever. En 1945, suite aux accords de la conférence de Yalta, la frontière inter coréenne a été créée. Suite à la défaite du Japon,  les Américains et Soviétiques s’étaient mis d’accord sur une occupation militaire conjointe de la péninsule coréenne.

Déroulement de la guerre :

L’échec de la tenue d’élections libres dans la péninsule, en 1948, aggrave la division entre les deux côtés : le Nord a mis en place un gouvernement communiste tandis que le Sud a mis en place le gouvernement pro-Américain.

Le 38ème parallèle devint une frontière.

Source : http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/dossiers/coree/geographie.html

La guerre de la Corée , se déclare le 25 juin 1950 et se termine le 27 juillet 1953. Selon Séoul, qui est la capitale de la Corée du Sud, la Guerre aurait été déclenchée par une agression Nord-Coréenne, selon un plan fait préalablement en liaison avec Moscou, qui est la capitale de la Russie .

Pendant la Guerre qui opposait les deux Corées. La Corée du Nord était soutenue par l’URSS et la Corée du Sud était soutenue par les États-Unis. Ce conflit a fait environ deux millions de morts, dont 147 000 soldats Sud Coréens et 800 000 soldats Nord coréens. Les forces de l’ONU comptabilisent 57 000 morts qui sont essentiellement des Américains … La situation militaire reste aujourd’hui presque inchangée, la tension entre le Nord et le Sud reste toujours vive.

C‘est la pire destruction matérielle et humaine qui soit arrivée au pays. Ce conflit fut le premier d’importance internationale après la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Conclusion :

L’armée sud-coréenne a perdu 147 000 soldats, celle du Nord au moins 520 000. Les forces de l’ONU comptabilisent 55 000 morts, essentiellement des Américains. Les pertes chinoises sont estimées à 200 000 tués.

Définition :

L’URSS : ancienne Russie, ancien pays communiste dirigé par Staline de 1924 à 1953. (Union des Républiques Socialistes Soviétiques).

Guerre froide : L’expression « Guerre froide » désigne la période de tension et d’hostilité qui opposa les États-Unis et l’URSS, ainsi que leurs alliés respectifs au cours de la seconde moitié du XXe siècle.

Sources : https://bte.region-academique-bfc.fr/humanite-en-mouvement/   Eva.c Flavy.v 4.05.2018 La frontière Corée du nord/Corée du sud

Wikipédia : (visité le 23.04.19) https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_de_Cor%C3%A9e

Ilaria.C, Angeline.M & Caroline.A

États-Unis/ Mexique, une frontière à haut risque

Cette frontière mesure environ 3 200 km et traverse essentiellement des régions arides, peu peuplées.

Les deux pays (États-Unis et Mexique) sont dépendants l’un de l’autre car ils ont chacun de leur côté des ressources que l’autre pays n’a pas, et donc ils ont besoin de faire des échanges régulièrement. Cela a contribué à l’apparition, du côté mexicain, de « maquiladoras » au bord de la frontière, et a favorisé le développement de villes-jumelles.

Il y a 181 millions de personnes qui ont franchi cette frontière, qui est la plus empruntée du monde. Les États-Unis ont développé une surveillance importante au bord de la frontière pour limiter l’afflux d’immigrants. Elle est ainsi fermée par un mur sur une partie de sa longueur.

Elle part de San Diego et passe par des zones très différentes les unes des autres, allant des zones urbanisées jusqu’aux déserts inhospitaliers, puis se termine à l’embouchure du Rio Grande.

source : www1.rfi.fr/actufr/images/082/usaa_mexique_mur432.jpg

En 2006, le président Georges W.Bush décida de renforcer la surveillance de la frontière pour empêcher au maximum les migrations clandestines. Totalisant 1 200 km, une barrière entre les États-Unis et le Mexique devait être construite. Il voulait installer des miradors (camps de surveillance) et des caméras de surveillance pour prévenir des éventuels migrants.

La frontière est parsemée de 48 postes frontières. Une étude de 2015 a estimé que 181 millions de personnes et 5,7 millions de trains et de véhicules l’avaient déjà traversé.

Le 25 janvier 2017, le président Donald Trump, signe un décret présidentiel visant à démarrer la construction d’un mur sur toute la longueur de la frontière. Il avait annoncé que le Mexique allait payer, et finalement il a décidé que les États-Unis financeraient la construction, mais, que le Mexique rembourserait le coût du projet, malgré l’opposition des mexicains.

Plus de 12 millions de personnes ont quitté le Mexique et la plupart vivent maintenant aux États-Unis. Tous ont fait d’énormes sacrifices pour partir (quitter son foyer, sa famille…). La plupart d’entre eux n’ont pas de papiers en règle et ils franchissent donc la frontière clandestinement. Pour obtenir l’aide d’un « coyote » (passeur) cela peut leur coûter plusieurs milliers de dollars. Chaque année plus de 400 personnes meurent en tentant de traverser la frontière. Quand ils arrivent au États-Unis, la plupart d’entre eux se retrouvent dans les emplois les plus mal payés et vivent dans des logements déplorables. Ils sont forcés de vivre dans la clandestinité car ils sont sans-papiers. Mais ils continuent quand même à venir au États-Unis car ils trouvent de moins en moins de moyens de survivre au Mexique.

Source : https://images.larepubliquedespyrenees.fr/

Malgré le refus du Mexique de payer pour la construction du mur, Donald Trump répète que c’est bien l’état mexicain qui le financera. Le prix est estimé, selon Donald Trump, a environ 12 milliards de dollars tandis que les démocrates parlent plus de 70 milliards.

Après les attentats du 13 novembre 2015, Donald Trump est obsédé par les Mexicains. Il veut construire un mur à la frontière, il veut aussi expulser 11 millions de sans-papiers vivant sur le territoire américain.

D’après le Pew Research Center ce serait la première fois depuis le début de l‘immigration mexicaine que plus de mexicains quittent les États-Unis qu’ils y rentrent (de 2009 à 2014, 1 millions de mexicains quitte leur pays pour les États-Unis alors que 870000 rentrent ou vont au Mexique).

Depuis environ 2008 le contrôle de la frontière a été renforcé, moins de personnes réussissent donc à aller jusqu’à la fin de cette aventure.

Parmi les Mexicains qui retournent dans leurs pays, environ 6% avaient trouvé des emplois et seulement 14% sont expulsés.

Cette migration est l’un des plus grand mouvement migratoire (entre 1965 et 2015, 16 millions de Mexicains ont immigré). En 1970, il y avait moins d’un million de migrants et en 2007 on avait atteint 12,8 millions.

Ces 20 dernières années la frontière est tellement surveillée que depuis 1994 plus de 10 000 personnes sont mortes. Avant la construction du mur, il y avait 1 ou 2 morts par mois maintenant c’est 1 ou 2 par jour. (Une colline = 59 caméras, 14 tours de contrôle, éclairage de nuit avec des projecteurs puissants.)

Les mexicains pensent que la vie est meilleure aux USA alors que la plupart des gens vivent encore moins bien quand ils sont là-bas car ils sont sans-papiers.

Les trafics de drogue sont beaucoup moins présents car la plupart sont arrêtés.

Source : https://img.aws.la-croix.com/

Le lundi 19 novembre 2018, ils étaient plus de 3000 entassés devant la frontière.

Le vendredi 16 novembre 2018, ils étaient 1400 sur la liste de demande d’asile alors que l’État en traite environ seulement 10 par jour. Le maire de Tijuana veut les renvoyer chez eux.

Sources :

– R. V, « La caravane des Mexicains bloquée face aux États-Unis », l’actu, N°5761, Mercredi 21 novembre 2018, page 6.

– Le journal du dimanche. Pourquoi Donald Trump a un problème avec le Mexique, [en ligne]. https://www.lejdd.fr/International/pourquoi-trump-a-un-probleme-avec-le-mexique-3619562 (page consultée le 1ermai 2019)

– La dêpeche. Le passage du Mexique aux Etats-Unis : une épreuve à haut risque, [en ligne]. https://www.ladepeche.fr/article/2013/04/10/1602574-passage-mexique-etats-unis-epreuve-haut-risque.html (page consultée le 1ermai 2019).

Slate. Les Mexicains sont plus nombreux à quitter les États-Unis qu’à y émigrer, [en ligne]. www.slate.fr/story/110387/mexicains-quittent-etats-unis (page consultée le 1ermai 2019).

Jeanne T. & Erin T.

De la Libye jusqu’en Italie : un voyage mortel

Depuis 1993, environ 4000 personnes sont mortes de noyade en tentant de faire le voyage « Libye Italie ». Ici, l’Europe est la terre promise qui serait perçue comme un remède face à la violence de leurs pays d’origines.

Les voyages se passent sur des bateaux pas très rassurants où hommes, femmes et enfants sont collés les uns aux autres, dans la faim et la peur de mourir de noyade ou de froid.

C’est un long chemin semé d’embûches. A bord, pas beaucoup de nourriture et pas d’eau non salée. Et de plus, la météo doit leur être favorable pour éviter de tomber nez à nez avec des vagues.

Mais souvent, ces personnes sont dotées d’un mental d’acier pour supporter l’idée de quitter leur famille et amis. Les enfants, qui sont parfois tout petits, ne réalisent pas ce qui les attendent. C’est un voyage qui fait verser des larmes : beaucoup de larmes.

Source image : Geralt,Pixabay,[enligne],https://pixabay.com/fr/illustrations/les-mains-bateau-vague-réfugié-998986/,(page consultée le 1 mai 2019)

Mais le pire dans ces longs voyages en Méditerranée, ce n’est pas la séparation des familles et des amis,ce n’est pas le risque élevé de mort par noyade. Le pire est à l’approche des côtes italiennes, car des bateaux garde-côtes patrouillent et contrôlent les embarcations. Si c’est un bateau italien, les migrants sont amenés en Europe, vers un camp de transit. Mais si c’est un bateau libyen, alors des jours compliqués vont suivre. Ils sont interrogés, punis et torturés. Une fois leur nationalité établie, ils sont expulsés et devront refaire tout ce voyage mortel. Mais heureusement, certaines ONG (Organisations Non Gouvernementales) comme Médecin sans frontière ou SOS Méditerranée essayent de sauver le plus possible de migrants. En 2016, 180 000 migrants ont été secourus par les gardes de côte italiens.

Sources :

Jean-Christophe Tixier, La traversée,Paris, Rageot-Editeur, « Rageot Roman », 2015, 153 pages.

La croix, La croix, [en ligne], https://www.la-croix.com/Monde/En-2016-180-000-migrants-secourus-gardes-cotes-italiens-2016-12-19-1200811626, (7 mai 2019)

Alice B. & Tiphanie A.

Algésiras : une nouvelle vie pour les migrants en Europe

Situation :

Algésiras est une commune espagnole appartenant à la province de Cadix et à la région la plus au sud de l’Espagne : l’Andalousie. Elle est reconnue pour son port qui est principalement axé sur l’ industrie avec 94,93 millions de tonnes de marchandises.

Algésiras se trouve à l’extrême sud de l’Espagne, à l’extrémité Est du détroit .

Ceuta est une ville autonome espagnole sur la côte nord de l’Afrique. C’est un port et donc cette ville vit du commerce car il n’y a ni industrie, ni agriculture. Ce port concurrence Gibraltar et Tanger. Elle est revendiqué par le Maroc depuis 1956. Elle est le point de départ pour l ‘Europe de toute sorte de drogues et contrebandes. Ce qui reste un problème majeur car il est très facile de rejoindre les deux côtes rapidement.

Le détroit de Gibraltar est situe au sud de l’Europe. Ce détroit est large de 14 km et d’une profondeur d’environ 1000 m.

Source : https://www.tanger-experience.com/culture/gibraltar-le-detroit-de-tous-les-reves-et-de-tous-les-dangers/

Chaque année, ce sont des milliers de migrants qui quittent leur pays pour avoir une meilleure vie. En 2017, c’est 8183 migrants qui ont tentés de rejoindre l’Espagne. Malheureusement beaucoup échouent : en 2016, c’est 128 migrants selon l’OIM (Organisation Internationale pour les Migrants).

Quels sont les problèmes ?

Ceuta est une issue de secours pour de nombreux migrants Africains qui souhaitent tous une vie meilleure. Face a l’augmentation illégale de l’immigration, des barrières de construction ont été construites autour de la ville (double clôture de barbelés) pour éviter que les migrants ne s’aventurent dans la ville.

Depuis 2007, les barrières font 6 mètres de haut. Il a été mis en place un système ultra perfectionné pour pouvoir voir si des migrants traversent la barrière. Pourtant, l’Union Européenne ne parvient pas à réguler le flux migratoire entrant sur son territoire.

http://video.lefigaro.fr/figaro/video/un-bateau-de-migrants-accoste-une-plage-espagnole-sous-l-oeil-meduse-des-baigneurs/5537802277001/

Beaucoup d’accidents :

Les migrants tentent par tous les moyens possibles de franchir la barrière (ex : chaussures cloutées). De nombreuses altercations ont lieu avec les policiers marocains et espagnols (Elles peuvent parfois devenir très violentes). Les migrants sont prêt a tout pour aller en Europe.

Prenons l’exemple des 4 migrants marocains retrouvés cachés derrière le double fond d’une camionnette. Ces 4 migrants ont été arrêtés par la police espagnole dans le port de Ceuta.

L’Espagne a décidé de doubler la capacité des centres d’accueil pour les migrants passant de 4500 a 8500 places.

Source non citée

Y’a t-il un avenir pour ses migrants qui arrivent en Espagne ?

Arrivés en Europe, les migrants sont conduis et accueillis dans un centre d’accueil ou ils pourront demander l’asile. Malheureusement peu obtiennent le statut de réfugiés.

www.leparisien.fr/international/espagne-plus-de-1-400-migrants-arrives-en-trois-jours-29-07-2018-7837512.php

Conclusion :

Chaque année, ce sont des milliers de migrants qui tentent leur chance pour avoir un avoir une vie meilleure et s’en sortir en rejoignant l’Europe de manière légale ou pas.

Les autorités essayent par tous les moyens de réguler ce flux migratoire entre l’Afrique et l’Europe même si cela reste difficile et apporte de grosses difficultés.

La migration accentue le fait qu’il y a une grosse différence entre le Nord et le Sud, d’importantes inégalités.

Dans le cas de Ceuta, le problème est d’autant plus compliqué car c’est une enclave espagnole sur le territoire Africain.

Sources :

Le Figaro, « Des migrants débarquent a la plage » 11/08/2017 adresse url : http://video.lefigaro.fr/figaro/video/espagne-des-migrants-debarquent-a-la-plage/5538403112001/ (06/05/189)

Le carufon, « l’enclave de Ceuta », 28/02/2018 adresse url : https://bte.region-academique-bfc.fr/humanite-en-mouvement/page/2/ (06/05/19)

Le Figaro, « Ceuta, une centaine de migrants forcent la frontière », 23/08/2018 adresse url : http://www.lefigaro.fr/international/2018/08/22/01003-20180822ARTFIG00208-ceuta-une-centaine-de-migrants-forcent-la-frontiere-entre-le-maroc-et-l-espagne.php (06/05/19)

Vanille C. & Zakaria M.

Le départ du Mexique

Devant l’impossibilité récente de rester au Mexique, plus d’un milliers de migrants d’Amérique centrale marchent en direction des États-Unis.

Environ 1.500 Centraméricains et Cubains se sont mis en marche samedi dans le sud du Mexique depuis le fleuve Suchiate, qui forme une frontière avec le Guatemala, dans l’espoir d’aller aux États-Unis.

Impossibilité de rester au Mexique. Des hommes, des femmes et des enfants, originaires du Guatemala, du Salvador et du Honduras sont partis après avoir passé plusieurs nuits à Tapachula, ville mexicaine très proche de la frontière guatémaltèque. Parmi eux, le Salvadorien Vicente Martinez a expliqué que la plupart de ces migrants avaient décidé de partir après le refus de l’Institut national mexicain des migrations (INM) de leur délivrer un document les autorisant à demeurer légalement au Mexique

Encadrés par policiers et ambulance. Des centaines de Cubains, entrés illégalement au Mexique il y a un mois, se sont joints aux Centraméricains. Le groupe compte suivre les traces des caravanes précédentes. Des policiers et une ambulance de la protection civile les accompagnent pendant leur trajet. Des centaines de milliers de personnes entrent chaque année dans le sud du Mexique afin de le traverser et d’atteindre les États-Unis au nord.

Source :Par Europe1 .fr avec AFP (en ligne ) ,https://www.europe1.fr/international/une-nouvelle-caravane-de-1500-migrants-selance-dans-le-sud-du-mexique-3879506 (page consultée le 05/04/2019)

Les caravanes de migrants d’Amérique centrale fuyant la violence dans leur pays ont enflammé les débats sur l’immigration aux États-Unis. Plusieurs milliers d’entre eux vivent depuis novembre dernier dans des camps de fortune à Tijuana, du côté mexicain de la frontière.

Donald Trump a promis d’empêcher les « caravanes » de migrants d’Amérique centrale, tout en dénonçant la menace qu’ils constituent pour la sécurité nationale américaine

Source : le figaro.fr ( en ligne ) http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2019/01/18/97001-20190118FILWWW00019-la-caravane-de-migrants-en-route-vers-les-usa-arrivent-au-mexique.php (page consultée le 06/04/2019)

« Notre pays est complet« , lance Donald Trump aux immigrants

« Rebroussez chemin. » Donald Trump s’est rendu vendredi à Calexico, petite ville californienne aux portes du Mexique, pour délivrer de la plus simple des manières son message contre l’immigration clandestine : les États-Unis n’ont plus de capacité d’accueil, ils sont « complets ».

Source : l’express .fr (en ligne )

https://www.lexpress.fr/actualite/monde/amerique-nord/notre-pays-est-complet-lance-donald-trump-aux-immigrants_2071542.html ( page consultée le 06/04/2019 )

Le président américain a appelé le Mexique à interpeller les migrants originaires d’Amérique centrale qui transitent sur son sol et le Congrès à muscler les lois migratoires des États-Unis, faute de quoi a-t-il dit, « la frontière sera fermée, c’est sûr à 100% ». La fermeture portera peut-être uniquement sur « de grandes portions de la frontière » et pas sur les 3.200 kilomètres qui séparent les États-Unis du Mexique, a-t-il précisé, promettant une annonce « dans les prochains jours ». Vendredi, il doit se rendre à la frontière au niveau de Calexico, en Californie.

Source : capital (en ligne ) https://www.capital.fr/economie-politique/trump-pret-a-fermer-la-frontiere-avec-le-mexique-malgre-le-risque-economique-1333943 (page consultée le 05/05/2005)

Le gouvernement américain impose désormais aux migrants sud-américains d’attendre au Mexique toute décision sur leur demande d’asile. La mesure est destinée à décourager l’immigration clandestine à la frontière sud.

Cette nouvelle politique avait été annoncée le 20 décembre 2018. Ce vendredi, elle est lancée au grand poste-frontière de Tijuana-San Ysidro, au sud de San Diego (Californie), selon un responsable du ministère de la Sécurité intérieure (DHS) qui a requis l’anonymat.

Éviter l’immigration clandestine

Depuis un an, des dizaines de milliers de migrants en provenance d’Amérique centrale ont rejoint ce poste-frontière pour demander l’asile aux États-Unis. Le président Donald Trump veut éviter qu’ils demeurent sur le territoire américain et échappent à la surveillance des autorités pendant que leur cas est étudié.

Selon le DHS (ministère de la Sécurité intérieure) , ces migrants se fondent dans la société américaine et ne se présentent pas à leur rendez-vous avec les services d’immigration. Or, 80% des demandes d’asile de ces candidats à l’immigration – pour la plupart venus de pays pauvres et gangrenés par la violence comme le Honduras, le Guatemala et le Salvador – ne sont pas justifiées, explique le ministère.

Les statistiques officielles indiquent que 10,7 millions d’immigrés clandestins vivent actuellement aux États-Unis.

Source : BFMTV.com ( en ligne ) https://www.bfmtv.com/international/usa-les-migrants-attendront-au-mexique-pendant-l-examen-de-leur-demande-d-asile-1619892.html ( page consultée le 06/04/2019)

Quentin L. & Lucas C.

Amérique latine et Caraïbes / Migration

En 2010, plus de 900 000 nouveaux migrants du pays se sont installés dans les pays de l’OCDE, soit 17 % environ du total des flux d’immigration.

En 2005/2006, il y avait 14 millions d’émigrés (près de 25 millions si l’on inclut le Mexique et le Chili), âgés de 15 ans ou plus, nés dans la région et vivant dans les pays de l’OCDE, dont 53 % étaient des femmes et 24 % détenaient un diplôme de l’enseignement supérieur.

Le taux d’émigration total pour les migrants de 15 ans et plus atteint 4.4 % pour la région dans son ensemble. Le taux d’émigration des personnes très qualifiées avoisine 11 %. Les défis futurs concernent, notamment, l’intégration des immigrés et de leurs enfants dans les pays de destination ainsi que la mobilisation de la diaspora pour soutenir le développement économique des pays d’origine.

Ce court extrait d’un reportage sur TF1 nous explique bien la pression de la crise migratoire en Amérique de sud :

Source :

https://www.youtube.com/watch?v=xysZpd6gvxI

https://www.fmreview.org/fr/ameriquelatine-caraibes/tabledesmatieres

https://journals.openedition.org/vertigo/11488

Charles G. & Matthieu C.

La Grèce, lieu d’accueil pour les migrants

Il n’existe pas de définition juridiquement reconnue du terme «migrants». Toutefois, on peut considérer que ce terme désigne «toute personne qui a résidé dans un pays étranger pendant plus d’une année, quelles que soient les causes, volontaires ou involontaires, du mouvement, et quelques soient les moyens, réguliers ou irrégulier, utilisés pour migrer».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après avoir reçu des centaines de milliers de migrants des pays de l’ex bloc soviétique à partir de 1988, puis une autre vague d’immigration après l’ouverture des frontières avec l’Albanie en 1992, la Grèce fait face depuis 2008 à un autre afflux d’immigrés, cette fois en provenance de l’Afrique et des zones en guerre au Proche-Orient, phénomène qui explose à partir de 2015.

Immigration légale:

En Grèce, 564 608 personnes de nationalité étrangère étaient détentrices d’un titre de séjour valable au 31 décembre 2017. Elles étaient 522 752 en 2008, soit une différence de 41 856 personnes (+8%).

66 965 demandes pour bénéficier du droit d’asile ont été enregistrées en Grèce en 2018, en augmentation de 8 315 (+14%) sur l’année précédente. La même année, 32 340 décisions de première instance ont été rendues, dont 15 210 positives (47%) et 17 130 demandes rejetées (53%).

Avec 20,00% de l’ensemble des demandes pour bénéficier du droit d’asile, la Syrie est le premier pays de provenance des demandeurs d’asile. Avec l’Afghanistan et l’Irak, ils représentent 52,34% des demandeurs d’asile auprès des autorités grecques en 2018.

Dans le nord de la Grèce, le 06/04/19, de nouvelles échauffourées se sont produites devant un camp de migrants entre policiers et plusieurs centaines de clandestins voulant se rendre à la frontière gréco-macédonnienne à la suite de rumeurs répandues sur les réseaux sociaux affirmant que des organisations de défenses des droits de l’homme se tenaient prêtes à aider les migrants à franchir la frontière. Un photographe de l’AFP a constaté qu’un groupe de 800 migrants restés sur place ont lancé des pierres sur les policiers qui tentaient de se diriger vers la frontière, et ont fait usage de gaz lacrymogènes.

Le même jour, 200 demandeurs d’asile avaient envahi les rails de la principale gare d’Athènes. Pour rejoindre le camp de Diavata, ils avaient acheté des billets pour Thessalonique.

Le ministre de l’Intérieur a expliqué ce 05/04/19 que les migrants ont été «trompés» par des «fake news» qui se sont répandues sur les réseaux sociaux.

Sources :

https://refugeesmigrants.un.org

info-grece.com

amp-lefigaro-fr.cdn.ampproject.org

Camille R., Perrine R. & Camille R.

La jungle de Calais

La «jungle de Calais», dont le nom officiel est «la Lande» désigne les camps de migrants réfugiés installés à partir du début des années 2000 à Calais, Coquelle et Sangatte, aux abords de l’entrée française du tunnel sous la Manche et de la zone portuaire de Calais.

Plusieurs fois démantelés par les forces de l’ordre, ces camps de fortune voient leur population fortement grossir à la suite de la fermeture du centre de Sangatte en 2002 et de la crise migratoire des années 2010. Face à cet afflux, le gouvernement annonce, le 21 octobre 2015, un plan pour accélérer la répartition des clandestins de Calais sur tout le territoire afin de désengorger la jungle. La première semaine, 400 migrants sont envoyés dans sept régions françaises, dont 51 à Villeurbanne dans le centre d’une association spécialisée (Forum réfugiés) qui traite 140 entrées par mois. Tous obtiennent des papiers. Ils sont également envoyés vers des centres de rétention administrative (à Toulouse, Nîmes, Marseille, Metz, et Vincennes).

L’État loue, entre autres, un jet, pour un montant de 1,5 million d’euros par an, à raison de trois vols par semaine. Ce jet servait en fait depuis le mois de mars 2015 à de tels transferts, et, en août déjà, Bernard Cazeneuve affirmait la volonté de mettre en place des renvois au pays pour les exilés qui le souhaitent et pour ceux qui ne répondent pas du statut de demandeur d’asile. À ce jet privé s’est ajouté un avion de 25 places de l’aviation civile réquisitionné par le ministre de l’Intérieur.

La jungle de Calais

2 000 à 3 000 migrants auraient quitté la jungle de Calais avant et pendant son démantèlement et se trouveraient actuellement dans plusieurs lieux entre le Calaisis et Paris, selon les estimations de plusieurs associations. Ces dernières redoutent que les réfugiés ne tentent de retourner à Calais.

Sources : Pas de sources mentionnées.

Mathias F. & Mathis R.

Une frontière mortelle

Introduction : Lors de sa campagne électorale, Donald Trump, président des États-Unis, a promis de construire un mur pour fermer totalement la frontière entre son pays et le Mexique. C’est par cette frontière que passent le plus grand nombre de migrants. La frontière avait déjà été renforcée, à la demande de l’ancien président américain Georges W. Bush, à la suite des attentats du 11 septembre 2001.

Drapeau du Mexique

Drapeau des États-Unis

À la frontière Mexique/États-Unis, des centaines de migrants tentent de forcer le passage. Environ 5 000 personnes sont arrivées à la frontière, après avoir parcouru plus de 4 000 km en un peu plus d’un mois dans l’espoir d’entrer aux États-Unis.

  1. Histoire des États- Unis

• Les Européens ont colonisé ce continent, où vivaient les Amérindiens, les premiers peuples d’Amérique.

• Puis le commerce des esclaves venus d’Afrique a été établi pour construire le pays.

• Le peuple américain s’est donc construit sur plusieurs cultures. Mais le racisme est parfois très fort, créant de nombreux problèmes.

• Les États-Unis est le pays qui accueille le plus d’immigrés au monde.

Chaque année, des milliers d’étrangers arrivent aux États-Unis car ils espèrent y trouver une vie meilleure : 1,2 million de migrants ont eu le droit de s’installer aux États-Unis en 2016. Mais 11 millions de personnes y vivent de façon illégale, 6 sur 10 viennent du Mexique. Aujourd’hui, certains Américains sont contre l’arrivée d’étrangers dans leur pays. Pour se faire élire, Donald Trump a promis qu’il limiterait fortement l’immigration.

Source : Breizh-info.com

Source : L’Express

Source :France 24

2. Qui sont les migrants qui veulent passer aux États-Unis ?

En 2017, près de 350 000 migrants ont été arrêtés alors qu’ils tentaient de franchir une frontière pour passer aux États-Unis. Parmi eux, beaucoup viennent d’Amérique centrale. Souvent, ces personnes fuient la pauvreté, la violence, l’insécurité, la drogue dans leur pays. Elles espèrent trouver aux États-Unis une vie meilleure, un travail et la sécurité pour leur famille. Au mois de juin, des images, diffusées dans la presse, ont révélé que la police américaine séparait de force les familles de migrants. 13 000 enfants sont présents parmi ces migrants.

Source : 1 jour, une actu

Plusieurs centaines de migrants venant d’Amérique centrale ont tenté dimanche 25 novembre 2018 de franchir la frontière américaine à Tijuana, dans le nord-ouest du Mexique. Au moins 500 d’entre eux, parmi lesquels des femmes et des enfants, qui participaient à une manifestation pacifique aux abords de la frontière se sont dirigés vers la barrière métallique de délimitation et y ont grimpé pour tenter d’entrer aux États-Unis. Ils ont été interrompus par les autorités mexicaines qui leur ont demandé d’attendre une autorisation pour manifester.

Source : Le Monde

Le président américain Donald Trump a menacé ces derniers jours de fermer totalement la longue frontière entre les États-Unis et le Mexique si la situation devait dégénérer. Environ 5 000 migrants de la caravane sont arrivés cette semaine à Tijuana, après avoir parcouru plus de 4 000 kilomètres en un peu plus d’un mois, fuyant la violence et la pauvreté au Honduras, dans l’espoir d’entrer aux États-Unis. Près de 9 000 militaires américains ont été déployés à la frontière avec le Mexique pour empêcher toute intrusion.

Définition:

Migrants: Personne qui s’expatrie pour des raisons économiques.

Personne qui fuit son pays pour échapper à un conflit armé.

Immigration : Entrée dans un pays, une région, de personnes qui vivaient à l’extérieur et qui viennent s’y établir, y chercher un emploi.

Sources : le monde, 1jour 1actu, France 24, Le 20h TF1 (Sources incomplètes).

Luna L. & Héloïse P.

Les mobilités internationales : un monde en mouvement

La mobilité internationale et les migrations comptent parmi les grands enjeux du XXIe siècle. Le phénomène migratoire est d’ampleur mondial et constitue désormais une question internationale majeure. Les migrations sont le plus souvent associées aux déplacements des ressortissants des pays les plus pauvres vers les pays riches, c’est faux. A l’échelle mondiale, un tiers des migrants se déplace des pays en développement (sud) vers les pays développés (nord). La migration témoigne de la mobilité grandissante des personnes et de la densification des réseaux transnationaux économiques, culturels, matrimoniaux et religieux. Les mouvements migratoires se développent particulièrement le long des grandes lignes de fractures géographiques, qui séparent des régions aux caractéristiques politico-économiques fortement distinctes : la Méditerranée, la frontière américano-mexicaine, ou celle entre la Russie et la Chine. Le vieillissement de la population et la faible natalité en Europe et au Japon accroissent leur dépendance à l’égard des travailleurs issus des autres régions du monde.

Sources :

https://www.cairn.info/revue-techniques-financieres-et-developpement-2014-3-page-3

https://www.cairn.info/revue-techniques-financieres-et-developpement-2014-3-p-37.htm

https://journals.openedition.org/remi/5435

Pauline U., Kaïleena S. & Bruna T.