La fuite des cerveaux ou « brain drain » en anglais.

On pourrait résumer la fuite des cerveaux par le fait que des personnes de haut niveau intellectuel migrent vers d’autres pays pour de meilleurs conditions de vie, d’étude, de travail ou de rémunérations (toucher une plus grande somme d’argent).

WikipédiA, Fuite des cerveaux, [en ligne], https://fr.wikipedia.org/wiki/Fuite_des_cerveaux ,(page consultée le 21 février 2018)

Certains pays préfèrent choisir leurs migrants (exemple le Canada qui établit des listes d’attente en fonction des besoins).

Depuis les années 2000  »La fuite des cerveaux » suscite (crée) un nouvel intérêt pour les pays d’accueil, en effet ils s’enrichissent et gagnent en compétences intellectuelles contrairement aux pays d’origines. Chaque pays ont leur techniques pour attirer les personnes compétentes, pas exemple au États-Unis il y a la carte vert (green card ou carte de résident permanent) qui permet de se loger et travailler légalement sans visa au États-Unis /WikipédiA, Carte de résident permanent aux États-Unis, [en ligne], https://fr.wikipedia.org/wiki/Carte_de_r%C3%A9sident_permanent_aux_%C3%89tats-Unis , (page consultée le 22 février 2018) / ou encore la carte de séjour  »Passeport talent » en France depuis 2016 après la fin de la carte séjour  »Compétences et talents » /WikipédiA, Carte de séjour compétences et talents, [en ligne], https://fr.wikipedia.org/wiki/Carte_de_s%C3%A9jour_comp%C3%A9tences_et_talents#cite_note-2 , (page consultée le 22 février 2018) /.

Le « Brain gain » va avec le « Brain drain » sauf que cette fois le migrant devient  »passeur » ou  »intermédiaire », voilà se qui peux se passer :

  • transferts fonds,

  • réduction du chômage des diplômés,

  • diffusion du savoir,

  • incitation à la formation pour les jeunes du pays (dans l’espoir de travailler à l’étranger),

  • création d’entreprises.

Le Brain gain contrairement au Brain drain peux être positif pour le pays d’origine.

Mustapha Harzoune,Que signifie l’expression « fuite des cerveaux » ?, [en ligne], http://www.histoire-immigration.fr/questions-contemporaines/economie-et-immigration/que-signifie-l-expression-fuite-des-cerveaux ,(page consultée le 22 février 2018)

Les pays de l’Union Européenne  »produisent » 600 000 diplômés scientifiques par an (de la licence au doctorat), les États-Unis 370 000 et le Japon 230 000. Au niveau du doctorat en sciences (tous domaines). Chaque année l’Union Européenne décerne 5,5 doctorats pour 10 000 habitants (de 25 à 34 ans), les États-Unis 4,1, le Japon 2,7 et la France 6,5. L’Europe a donc un fort potentiel de main d’œuvre scientifique que l’on ne retrouve pas dans l’emploi scientifique : il y a 5,7 chercheurs pour 1 000 actifs dans l’Union Européenne (7 en France), 8 aux États-Unis et 9,1 au Japon.

En 1999 il apparaît que 23 % de la main d’œuvre employée aux États-Unis possédant un diplôme scientifique (de la licence au doctorat) était née à l’étranger, ce qui représentait environ 850 000 personnes. Mais cette proportion est beaucoup plus élevée pour les immigrés possédant un doctorat (sciences et ingénierie) : elle s’élève à 37 %.
La proportion d’étrangers ayant la green card aux États-Unis titulaires d’un doctorat est particulièrement élevée en sciences de l’ingénieur (51 %).

(définition : https://fr.wikipedia.org/wiki/Chercheur_postdoctoral ) travaillant dans les universités sont des étrangers.

Parmi les immigrés docteurs résidents permanents (au même titre que la green card au États-Unis), les Chinois sont les plus nombreux (20 %), les Indiens représentent 16 %, les Britanniques 7 %, les Allemands 4 %, les Français moins de 1 % (0,6 %, soit environ 2 000 docteurs résidents permanents). Il semble qu’après une décroissance sur la période 1990-1995, le nombre d’immigrants aux États-Unis , faute de qualification, ait fortement cru (augmenté) depuis 1998. Toutefois, depuis le 11 septembre 2001, des restrictions sévères sont imposées à l’immigration d’étudiants étrangers en provenance des pays non européens (Chine, Japon, Inde, ect…).


Selon Vincent D. Blondel (mathématicien belge /
WikipédiA, Vincent Blondel, [en ligne], https://fr.wikipedia.org/wiki/Vincent_Blondel , (page consultée le 22 février 2018) /), on ne peut pas parler d’un véritable « brain drain » des chercheurs français, même si des signes semblent montrer que le flux de docteurs et d’ingénieurs français vers les États-Unis est en croissance depuis quelques années (30 % sur la période 1993-1997). On doit ajouter aussi qu’il y a une croissance significative en France, jusqu’à récemment, du nombre de docteurs en sciences formés dans la recherche (10 000 par an toutes disciplines confondues) qui ont du mal à trouver un emploi scientifique.

Pierre Papon,Fuite des cerveaux, «Brain Drain» et «Brain Gain», [en ligne], https://www.fondation-res-publica.org/Fuite-des-cerveaux-Brain-Drain-et-Brain-Gain_a30.html ,(page consultée le 22 février 2018)

Voilà le trafic migratoire du Brain drain :

Kilian D.

2 réflexions sur « La fuite des cerveaux ou « brain drain » en anglais. »

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