Les Mexicains qui rêvent des États-Unis

Chaque année des milliers de mexicains traversent la frontière entre les États-Unis et le Mexique. Les destinations les plus recherchées par les migrants pour travailler sont la Californie et le Texas. Ils sont attirés par le niveau de vie plus élevé et les meilleurs salaires que propose les Etats Unis mais aussi parce que ils y a beaucoup moins d’inégalité et de gangs mais la frontière est très surveillée la plupart des migrants sont des jeunes qui cherchent une vie meilleure. Ils s’entassent dans les grandes villes au bord de la frontière comme Tijuana ,Ciudad Juarez et Piedras Negras pour attendre le bon moment pour traverser. Ils font appel à des passeurs (les coyotes) ou montent clandestinement dans des trains de marchandises mais le voyage coûte cher et est très dangereux.

Les migrants sont victimes de vols , de la violence des gangs, ils sont parfois séquestrés pour demander une rançon à leur famille, beaucoup de migrants ne survivent pas au périple. Les plus chanceux qui arrivent à traverser la frontière doivent encore faire attention aux miliciens (la police qui patrouille à la frontière) pour ne pas se faire expulser.

Carte de la frontière États-Unis/Mexique.

Chaque jour, des milliers de migrants sont rapatriés dans leur pays mais quelques un d’entre eux sont incapables de se remettre de leur périple donc beaucoup se suicident et pour les migrants qui arrivent à s’installer sans se faire expulser ni tuer, 90% d’entre eux vivent sous le seuil de pauvreté des États-Unis. Mais entre 2008 et 2012 seulement 819 000 migrants ont traversés la frontière contre 2 millions entre 2001 et 2007 donc depuis quelques années le nombre de Mexicains qui traversent la frontière est moins élevé que le nombre de Mexicains qui rentrent dans leur pays. Les mexicains reviennent car il y a moins d’offre emploi mais aussi parce que l’économie mexicaine s’est beaucoup développée ces dernières années.

Sources : Latinreporters

L’express : l’immigration mexicaine aux États-Unis divisée par deux en 12 ans

l’immigration aux États-Unis : le rêve mortifère des Centraméricains

Hugo D.  & Florian F.

Les Rohingya en Birmanie

La Birmanie se situe en Asie du Sud-Est. Ce pays, aussi appelé Myanmar, compte plus de 51 millions d’ habitants et a une superficie de 676 578 km². Le pays est soumis à des dictatures militaires depuis 1962. Depuis 2011, l’État n’est plus dirigé officiellement par l’armée, mais dans les faits elle a gardé le pouvoir.

Les Rohingya sont un peuple indo-aryen. Leur présence en Arakan est, selon certaines sources, datée du VIIIe siècle après Jésus-Christ. Ils auraient été, au cours des siècles, mêlés aux peuples arabes, mongols, turcs, bengalis, voire portugais et se sont convertis à l’Islam tardivement, au XVe siècle, alors qu’à l’époque la région était un État vassal du Bengale. Des colonies musulmanes existent en Arakan depuis la venue des Arabes au VIIIe siècle. Il est possible que des descendants directs des colons arabes auraient vécu au centre de l’Arakan près de Mrauk et de Kyauktaw, plutôt que dans la zone frontière Mayu , la région où vit la majorité des Rohingya.

De 1824 à 1826, lors de la première guerre entre l’empire britannique et la Birmanie, les Rohingyas sont supplétifs dans l’armée britannique et considérés comme des traîtres par les indépendantistes birmans. Après la Seconde guerre mondiale, ils soutiennent de nouveau les Anglais face aux Birmans, qui ne leur pardonneront jamais. En 1948, la Birmanie retrouve son indépendance et les Rohingyas sont alors rejetés et persécutés.

L’exode massif des Rohingyas vers le plateau de l’Arakan, à la fin du XIXe siècle est, en grande partie, liée à la politique d’immigration encouragée par l’administration coloniale durant la période du Raj britannique, ceci afin de les inciter à travailler comme main d’œuvre dans les exploitations agricoles. Au fil des générations, les Rohingyas ont perdu leur caractère bengali, leur langue se différenciant nettement du bengali parlé au Bangladesh. Cet État n’est rattaché à la Birmanie qu’en 1948. Les Rohingya vivent dans l’État actuel d’Arakan (dont ils forment environ la moitié de la population), séparés de la Birmanie proprement dite par l’Arakan Yoma.

Carte : En jaune, l’État d’Arakan, montrant sa situation par rapport au reste de la Birmanie, avec le Bangladesh à sa frontière nord-ouest, et l’Inde plus au Nord.

Les Rohingyas habitant dans l’actuel État d’Arakan, rattaché à la Birmanie en 1948, sont aujourd’hui considérés par l’ONU comme:

« une des minorités les plus persécutées du monde ».

Les Rohingyas furent victimes d’attaques venues soit de la Birmanie voisine, soit des Portugais, avec notamment l’attaque de 30 000 soldats birmans en 1785, qui emmenèrent alors 20 000 personnes comme esclaves. Par la suite, la monarchie birmane encouragea ces raids pour briser tout esprit de résistance chez cette population étrangère, capturant et brûlant vifs des centaines de personnes rassemblées.

L’ONU estime que près de 379 000 personnes ont fui le pays depuis fin août. Le Conseil de sécurité a réclamé à la Birmanie d’agir pour faire cesser une « violence excessive » contre les Rohingya.

En près de deux semaines, ils sont quelque 379 000 Rohingya à avoir fui la Birmanie pour trouver refuge au Bangladesh, échappant ainsi aux violences qui frappent l’État d’Arakan Quelle est l’origine de cette crise qui dure depuis des dizaines d’années ?

Les Rohingyas sont un groupe d’hommes qui ont la même religion et la même culture et qui parlent la même langue. Ils vivent au Sud de la Birmanie, aussi appelée le Myanmar.

Alors que ces populations sont mélangées dans certaines villes, il y a de nombreux hameaux habités à 100 % par les uns ou les autres. Les Rohingya sont généralement peu intégrés au Myanmar. La plupart ne sont pas reconnus officiellement comme citoyens. Au cours des siècles et des dernières décennies, il y a eu plusieurs épisodes violents entre les immigrants et les populations locales. Le dernier conflit entre les musulmans et les bouddhistes a éclaté en 2012.

Depuis lors, une insurrection clairement islamique s’est développée dans la région. Elle a pris le nom d’Armée du Salut des Rohingya de l’Arakan (ARSA) et elle est dirigée par Ataullah abu Ammar Junjuni, un djihadiste pakistanais. (ARSA s’appelait auparavant Harakah al-Yakin, ou Mouvement de la paix.) Ataullah est né dans la grande communauté Rohingya de Karachi, au Pakistan. Il a grandi et a été éduqué en Arabie saoudite. Il a reçu une formation militaire au Pakistan et c’était un Imam wahhabite en Arabie saoudite avant son arrivée au Myanmar. Depuis, en lavant les cerveaux, il a recruté et formé une armée locale de guérilla d’environ 1 000 Takfiris.

Selon un rapport de 2015 du journal pakistanais Dawn, il y a plus de 500 000 Rohingya à Karachi. Ils sont arrivés du Bangladesh au cours des années 1970 et 1980 à la demande du régime militaire du général Zia ul-Haq et de la CIA pour lutter contre les Soviétiques et le gouvernement de l’Afghanistan.

Sources : aucune source n’a été communiquée par les rédacteurs.

Rémi P. & Maxime P.

L’atoll de bikini, la mort d’un paradis

L’atoll de Bikini est un atoll des îles Marshall. Cet atoll est au nord de l’Australie, dans l’Océan Pacifique. Cet atoll a été victime de plusieurs essais nucléaires des États-Unis. Le premier essai nucléaire par les États-Unis a été le 1er juillet 1945, l’opération s’est appelée l’opération « Crossroads ». L’atoll a été victimes des essais nucléaires pendant 10 années (1940-1950).

« Les Iles Marshall, de par les souffrances dont elles ont été victimes, ont des raisons particulières de se préoccuper du désarmement nucléaire« , a reconnu le président Abraham. Pendant cette période, il y a eu 67 armes nucléaires de différentes puissances ont explosé sur cette île. Les habitants de cette île ont demandé un asile pour échapper aux effets dévastateurs du réchauffement climatique sur les îles où ils ont trouvé refuge. «Nous voulons nous installer aux États-Unis», a déclaré le maire de Bikini, Nishma Jamore.

Dans une nouvelle tentative d’actualiser les informations concernant le niveau de contamination nucléaire dans les Îles Marshall, les scientifiques se sont rendus sur place et ont évalué le taux d’émission de rayons gamma sur l’île de Bikini. Sur les trois îles qui ont été touché le plus ont été: Enewetak, Rongelap et Bikini. Si pour les îles d’Enewetak et de Rongelap, le verdict des scientifiques a été positif, les radiations ont enfin atteint la norme. L’atoll de Bikini présente toujours un danger pour l’homme. De ce fait, les exilés ne sont toujours pas autorisés à rentrer chez eux. Selon les scientifiques, il faudrait de nouvelles études pour pouvoir bien évaluer tous les risques pour l’Homme. Les habitants qui vivaient sur l’atoll de bikini se sont réfugiée dans Ejit et Kili, deux des autres îles qui peuplait de l’archipel des Marshall. Kili est inhospitalière et ne dispose pas de lagon, donc on ne peut pas pêcher. Les anciens habitant de l’île de bikini estiment que les États-Unis sont responsables de l’hostilité de leurs îles mais n’en font rien pour les aider.

Sources : Wikipédia ; Le Figaro ; Le monde ; sputniknews*

Rafael R. & Loïc S.

Dubaï : immigration et tourisme de luxe

Fuyant la guerre ou la misère, ils sont des milliers à risquer leur vie chaque jour dans la traversée de la mer ou du désert, dans l’espoir de commencer une nouvelle vie, les migrants tentent de toutes parts de traverser les mers, chaînes de montagnes ou encore des déserts arides pour espérer avoir une “ vie meilleure“…

Dubaï accueille aussi de nombreux migrants il y a plus de 9.4 millions de migrants à Dubaï (environ 6.7 millions d’hommes et 1.6 millions de femmes)

À Dubaï, les conditions de travail et de vie des immigrés indiens, pakistanais ou bangladeshis employés sur les chantiers sont déplorables. Très mal payés, ils sont parqués dans des camps d’hébergement. Certains immigrés témoignent de ces conditions. D’après le sous-secrétaire d’État au travail Dubaï, les employeurs n’ont pas le droit de garder leurs passeports pour faire pression sur eux. Les migrants qualifiés viennent des pays du nord (France, Allemagne, Californie) ou encore plein d’autres pays de L’Union Européenne et des États Unis. Ils y viennent généralement pour faire fortune dans le business ou encore pour exercer leur métier d’origine à Dubaï car les salaires sont 4 fois plus élevés que dans le reste du monde.

Il y a aussi des migrants non qualifiés qui viennent:

  • d’Inde : 2.8 million
  • du Bangladesh: 1.1 million
  • du Pakistan: 950,000 millions
  • d’Egypte: 715,000millions
  • et des Philippines: 418,000millions

Les principales causes pour lesquelles les migrants non qualifiés viennent a Dubaï sont  :

  • la vente au détail 17%
  • les productions privés 14%
  • la construction 14%
  • le transport 9%

wikipedia. Migrant workers in the United Arab Emirates [en ligne] https://en.wikipedia.org/wiki/Migrant_workers_in_the_United_Arab_Emirates

(Page consultée le 21.02.2018)

Dubaï est la première ville des Émirats arabes unis devant la capitale fédérale Abou DAbi. Elle se situe sur le golfe Persique, et elle compte plus d’un million d’habitants. Dubaï est également le premier port du pays.

N’étant pas la capitale des Émirats arabes unis, Dubaï est devenue la ville la plus connue de la fédération.

Cette renommée est due notamment à la médiatisation de ses projets touristiques comme l’hôtel « Burj-Al-Arab« , le plus luxueux de Dubaï, au gigantisme des projets immobiliers comme « Palm Islands« , presqu’île artificielle en forme de palmier, « The World« , archipel artificiel qui reproduit la carte du monde, la Dubaï Marina à l’architecture particulière et démesurée, sans oublier l’immeuble le plus haut du monde, le « Burj Khalifa« .

« The World »

Le « Burj Khalifa »

Le « Burj-Al-Arab »

Ces projets, revendiqués par le gouvernement, sont présentés comme étant un moyen de devenir d’ici quelques années la première destination mondiale du tourisme de luxe et de devenir l’un des pôles mondiaux du tourisme familial, d’affaires, commercial, etc.

Wikipedia. Dubai ville [en ligne]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Dubaï_(ville)                        

(page consultée le 21.02.2018)

L’économie du pays

Faiblement peuplés mais richement dotés en ressources pétrolières et gazières, les pays du golfe Persique attirent une forte immigration. Ils constituent les États dont la proportion d’immigrés au sein de la population est la plus importante dans le monde. Ainsi, en 2010, le Qatar comptait 86 % d’immigrés dans sa population et les Émirats arabes unis 70 % .

Destination Dubaï. Economie et commerce à Dubaï [en ligne]

http://destination-dubai.fr/fr/content/77-economie-et-commerce-a-dubai

(Consulté le 21.02 .18)

À Dubaï, émirat membre de la fédération des Émirats arabes unis, 90 % des 1,6 million d’habitants de la capitale sont étrangers.

La très grande majorité des émigrés qui s’installent dans les pays du golfe Persique sont originaires d’Asie. Les Indiens représentent plus de la moitié de la population des Émirats arabes unis : ils sont 1,7 million sur les quelques 3 millions d’immigrés que comptent ces petits États.

La grande majorité de ces migrants sont venus s’établir dans les pays du golfe Persique et surtout à Dubaï afin de travailler sur les chantiers de construction de gratte-ciels, hôtels de luxe et autres villas. D’autres sont employés dans la restauration et l’hôtellerie. Toutefois, les conditions de travail et d’existence de ces travailleurs immigrés s’avèrent très difficiles. La plupart sont venus seuls, sans leur famille restée au pays. C’est à elle qu’ils envoient l’essentiel de l’argent qu’ils gagnent. Ils sont en outre très mal logé.

http://fresques.ina.fr/jalons/fiche-media/InaEdu05065/l-exploitation-des-travailleurs-immigres-a-dubai.html

(Consulté le 21.02.18)

Yéléna J. & Louis Z.

Fuir le chaos de la guerre, le cas des migrants afghans en Europe

L’Afghanistan est en proie à un conflit qui a débuté en 1979 et dure encore de nos jours. Ce conflit a commencé lors de la guerre froide lorsque l’URSS soutient le pays pour lutter contre le Pakistan, et par extension les États-Unis. Face au coup d’état des pro-soviétiques une partie de la population, les Moudjahidin, se soulève contre l’URSS et par conséquent contre les communistes au pouvoir. C’est à ce moment précis que l’on constate une scission dans le pays entre la résistance islamique, soutenue par le bloc ouest, et les pro-communistes dirigés par l’URSS. Cette période marque le début de guérillas entraînant la fuite de plus de de six millions d’afghans. Vaincue, l’URSS se retire du pays en 1988 ce qui laisse place à de nouveaux conflits de pouvoir au sein du pays. Le pouvoir communiste s’effondre en 1992, les factions moudjahidin se livrent bataille à cause des divergences ethniques, culturelles ou religieuses qui les animent. Armées en masse par les États-Unis, le Pakistan et l’Arabie Saoudite, la guerre civile fait rage et entraîne un climat d’anarchie au sein du pays et plus particulièrement autour de Kaboul, la capitale.

Ces conflits permettent aux mouvements talibans de gagner du terrain, soutenu par le Pakistan et la population restante, et les talibans arrivent au pouvoir en 1996. Dirigé par Mouhammad Omar, ce nouveau régime instaure les nouveaux principes de l’islamisme radical et cela marque le début d’un conflit encore plus grand, celui contre la communauté internationale et plus particulièrement avec les États-Unis. Ce conflit va prendre de plus en plus d’ampleur avec les attentats commandités par Oussama Ben Laden ce qui va engendrer une insécurité et un climat de guerre encore plus fort dans le pays et entraîner la fuite de milliers d’Afghans. Encore actuellement, le pays fait face à de nombreux attentats plus meurtriers les uns que les autres. En effet, début d’année 2018 Kaboul, la capitale de l’Afghanistan, a été frappée trois fois par le terrorisme urbain. Deux de ces attaques ont été revendiquées par les Talibans et ont causé la mort d’au moins centre trente personne. Tout ceci contribue à l’insécurité, la précarité et aux difficultés de développement de l’Afghanistan ce qui entraîne la fuite de ces habitants.

Reportage de France 24 sur le parcours de quelques migrants afghans.

L’année 2015 avait vu plus d’un million de migrants arriver en Europe par la Méditerranée. Le chiffre s’est nettement réduit en 2016, 352 822 personnes sont entrées en passant par l’Espagne, l’Italie ou la Grèce. Bien que le chiffre soit élevé, il a bien diminué par rapport à l’année 2015.

Sur ces 352 822 migrants, il y a 45 867 Afghans (soit 13 % des migrants totaux venus en Europe).

Si le nombre de migrants arrivés en Europe a fortement baissé au cours de cette dernière année, le nombre de morts ou de disparus sur les routes migratoires a lui encore augmenté par rapport à 2015. Au total, 160 547 sont morts en passant par : la Grèce, l’Italie, le détroit de Gibraltar.
La France a accueilli en 2016 un peu plus de 256 000 migrants, parmi tous ces migrants, il y a 5 640 Afghans.

Sources :

AFGHANISTAN LIBRE, Histoire de l’Afghanistan, http://www.afghanistan-libre.org/docs-eve-culturels/histoire/ (Page consultée le 15 février 2018)

THE CONVERSATION, Afghanistan 2018, le chaos et les Taliban, http://theconversation.com/afghanistan-2018-le-chaos-et-les-taliban-91462. (Page consultée le 15février 2018)

LE FIGARO, En 2016, l’Europe a vu le nombre d’arrivées de migrants fortement diminuer, par Guillaume Descours, publié le 18/12/2016, http://www.lefigaro.fr/international/2016/12/18/01003-20161218ARTFIG00011-en-2016-l-europe-a-vu-le-nombre-d-arrivees-de-migrants-fortement-diminuer.php (Page consultée le 17 février 2018)

LES ECHOS, La France, cinquième destination des migrants, par Richard Hiault, publié le 29/06/2017 https://www.lesechos.fr/29/06/2017/lesechos.fr/030417560290_la-france–cinquieme-destination-des-migrants.htm (Page consultée le 17 février 2018)

France Terre d’Asile, Le nombre de demandes d’asile en France continue de croître en 2016, publié le 24/01/2017, http://www.france-terre-asile.org/rss-actualites/actualites/lactualite-france-terre-dasile/le-nombre-de-demandes-d-asile-en-france-continue-de-croitre-en-2016 (Page consultée le 17 février 2018).

Francis C. & Maxence H.