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Le lynx du Canada

Le lynx canadien appelé aussi lynx gris ou lynx polaire, est une des quatre espèces de lynx appartenant à la famille des félins (Felidae) dans le genre Lynx. Animal endémique d’Amérique du Nord, le lynx du Canada est un proche parent du lynx commun (Lynx lynx) qui vit sur le continent européen mais plus proche encore du lynx roux (Lynx rufus) qui vit également sur le continent américain. On trouve ces lynx surtout dans les forêts boréales du Canada et de l’Alaska. Le lynx Canadien a été découvert à l’époque des grandes  glaciations. Strictement carnivore, le lynx se nourrit surtout de lièvres d’Amérique qui composent 75% de son menu.

Source : humanima

 

L’élan

L’élan a comme nom scientifique alces. Il fait partie de la famille des ruminants* (des cervidés*), c’est l’espèce la plus grande de toute la famille des cervidés actuels. Cet animal vit en Sibérie, en Scandinavie et en Amérique du Nord, le nom qu’on donne à cet animal est l’orignal. Il provient d’un mot basque oreinak qui veut dire “cervidé”.

L’orignal est végétarien, il se nourrit donc d’herbe. En 1534, moi Jacques Cartier, je crois bien être le premier à l’avoir découvert !

*Les ruminants sont des animaux qui régurgitent leur nourriture pour la mâcher une seconde fois.

*Les cervidés sont des mammifères ruminants .

Sources : wikipédia, vikidia, planète Jean Jaurès, canal académie

 

 

 

 

Le maïs

Le maïs a pour zone d’origine l’Amérique Centrale. Il appartient à la famille des Poaceae, tribu des Mydeae. C’est une plante. Son nom, à l’origine, est Zea Mays.

Le maïs peut ressembler au blé car c’est aussi une céréale.

J’ai découvert le maïs dans mon deuxième voyage en 1535-1536. En fait, Christophe Colomb avait déjà vu cette céréale en Hispaniola. Il avait déjà exporté cet aliment afin de le cultiver en Europe : il s’était procuré des graines auprès des autochtones. Il est souvent cultivé dans des jardins potagers.

Le maïs est d’abord cuit et puis bouilli sous les cendres avant d’être consommé.

Le sirop d’érable

legende-sirop-erableLe sirop d’érable est un produit propre au (canada)et plus particulièrement au Québec. C’est un produit naturel qui ne contient ni colorant ni additifs et qui  est naturellement sucré.

Le sirop d’érable est un sirop produit à base d’eau d’érable, un liquide qui est récolté dans les arbres d’érable eux mêmes. Ce liquide est produit par l’arbre en hiver car à ce moment-là, il stocke dans ses racines les nutriments et les utilise au début du printemps pour apporter les nutriments nécessaires aux bourgeons pour développer les feuilles. Donc il faut récolter l’eau d’érable en hiver : on incise le tronc, ce qui fait couler la sève que l’arbre transporte vers ses branches, vers l’extérieur.
Quand on récolte le sirop il contient seulement 2% de sucre et pourtant le sirop d’érable contient naturellement entre 60 et 80% de sucre. Pour donner à l’eau d’érable son goût, il faut la faire cuire, ce qui fait s’évaporer l’eau et laisse le sirop d’érable : surtout du sucre contenu dans l’eau d’érable qui a caramélisé et donne ce liquide visqueux et ambré.

Le sirop d’érable a été découvert par un indigène du canada qui aurait bu de l’eau de pluie qui était contenue dans une souche d’érable et qui avait un goût sucré. De plus, j’ai reçu, moi Jacques Cartier, du sirop en offrande à mon arrivée au Canada.

Sources : wikipédia, draxe, cgtrader

Le topinambour

 

TopinambourTopinambour: famille des composées, genre Helianthus tuberosus.
Tubercule à goût d’artichaut qui se cultive comme la pomme de terre, mais qui est frère du tournesol ! C’est un produit d’Amérique, originaire du Canada, où il est cultivé par les indiens. Le topinambour serait arrivé en France vers 1607, d’après le professeur Mathon. Son nom provient d’une confusion entre ce tubercule et des représentants d’une tribu d’indiens du Brésil, présents en France au moment de l’introduction du topinambour : ces indiens amis de la France étaient appelés Topinambour (ou tououpinambaoults, d’après Jean de Léry dans son journal de bord en la terre de Brésil en 1557).

Sources : wikipédia, le Larousse

 

Les plantes médicinales

Les plantes médicinales que j’ai trouvées :

  1. L’annedda : c’est une plante médicinale qui guérit du scorbut. On peut la trouver sur des cèdres blancs. L’annedda a guéri mon équipage. Son nom scientifique est thuya occidentalis.
  2. Le sirop d’érable : c’est le meilleur sucre que nous donne la nature. Les Indiens utilisent le sirop comme tonique ou laxatif. Selon des docteurs, les bourgeons d’érable sont d’excellents draineurs pour le foie. L’ écorce d’érable est aussi utilisée pour faire tomber la fièvre.
  3. Les écorces de Quinquina : on peut les trouver au Québec. Elles guérissent de la malaria ou du paludisme. Elles servent aussi comme drogue ou apéritif. Le nom scientifique est : chinchona officinalis.

5 septembre 1534

Ce jour là à l’aube je la vois enfin : «  Terre! ». Nous sommes sur le point d’accoster à Saint-Malo. Nous avons mis les voiles blanches et nous sommes accueillis par une foule de gens enthousiaste. Je pense que tout le monde accueillera convenablement les indiens, nous allons les convertir. Je supplierai le roi de me faire faire un deuxième voyage pour poursuivre la conversion des peuplades encore à découvrir. S’il accepte, je serai satisfait et prêt pour de nouvelles aventures!

21 août 1534

Mon équipage ne va pas très bien. Nous sommes malades de scorbut. Mais heureusement ces jours-ci, grâce aux indiens qui nous accompagnent, nous prenons une plante médicinale du Canada qui guérit du scorbut: l’annedda. Elle pousse sur le cèdre blanc. On nous la fait  boire sous forme de boisson chaude faite à partir des feuilles de l’arbre. Les effets sont spectaculaires. Huit jours après, nous guérissons du scorbut! Les indiens nous apprennent que l’annedda guéri même d’autres maladies par exemple: la toux, les maux de tête, la constipation, une fracture … J’ai trouvé cette plante sur une terre que j’ai nommée Québec. Chaque jour , nous nous demandons quand nous arriverons enfin à Saint-Malo.

15 août 1534

Je vais partir avec mes deux caravelles pour retourner à Saint-Malo. Avec moi, j’apporte douze indiens fidèles pour les montrer au roi et à la reine. Ces indiens m’ont aidé à survivre au Canada. En outre, je ramène des plantes médicinales, par exemple la quinquina,qui est un arbuste au feuillage persistant avec des fleurs roses avec un petit tube jaune à l’intérieur. On utilise ses écorces pour guérir de la malaria (dite aussi paludisme), une maladie qui vient des moustiques. Le terme quinquina désigne aussi une drogue, donc pour ne pas les confondre avec la plante médicinale, on appelle aussi le médicament quinquina gris. Nous avons même apporté des végétaux impossibles à trouver dans nos pays, des peaux d’animaux notamment du lynx et de l’élan qu’on pourra vendre aux autres pays en disant que ce sont des raretés du Canada. Ces peaux sont très délicates et douces. L’élan fait partie des animaux que j’ai découverts avec ravissement ; c’est une espèce de cerf. Il a de longs poils épais avec une crinière sur la nuque. Son pelage est brun sombre avec les pattes plus claires. Les mâles possèdent des bois tandis que les femelles n’en possèdent pas.

10 juillet 1534

Aujourd’hui, nous sommes retournés dans la forêt des autochtones près du Golfe Saint Laurent. Nous avons vu un très bel animal, j’ai demandé le nom de cette bête majestueuse et ils m’ont dit qu’il s’appelait « lynx ». Nous nous sommes rapprochés calmement près de la bête sauvage, elle était en train de dévorer un lapin. Il était grand comme un loup et son visage ressemblait à celui d’un chat. Sa queue était courte comme celle d’un ours. Ses pattes étaient longues et larges. Son pelage était si épais qu’on ne pouvait pas voir ses griffes. Ses oreilles étaient triangulaires et pointues. Ses yeux étaient jaunâtres et son regard très intimidant. Il avait l’air d’avoir une barbe. Pendant qu’il mangeait le lapin, ses dents pouvaient être aperçues. Elles étaient si tranchantes que d’une seule bouchée il pouvait détacher trois doigts !

Mais malgré cela, c’est un animal merveilleux et majestueux comme un lion. Il garde toujours la tête haute pour faire voir aux autres animaux qu’il est supérieur. Il est imposant, il ne veut pas que tout autre animal entre dans son territoire.

Quand nous nous sommes approchés, il s’est échappé, rapide comme le tonnerre. Les autochtones l’ont chassé pour le tuer et ensuite prendre sa fourrure – je crois qu’ils l’utilisent pour se protéger du froid. Après l’avoir tué avec leurs flèches, ils l’ont apporté dans leurs huttes et le soir, les femmes m’ont offert un beau manteau fait de sa fourrure. Je vais le garder précieusement.