Qu’est-ce qu’un Troll ?

Un Troll est un géant de la mythologie nordique. Ce Troll est réputé peu amical et parfois agressif.

A priori, rien à voir avec internet.

Jan Hammershaug - Creative Commons CC-BY
Jan Hammershaug – Creative Commons CC-BY

Le verbe « troler » est également utilisé dès la fin du Moyen-Âge pour désigner l’action de « chercher la bête avec les chiens sans avoir aucune piste et sans avoir quêté auparavant avec le limier » [source : http://www.cnrtl.fr/definition/troller].

chasse
Rien à voir non plus avec Internet.

Alors pourquoi parler de Troll dans un billet sur le concours de blogs ?

Internet permet de mettre en relation de nombreuses personnes par l’intermédiaire d’outils de communication : forums, messageries instantanées, listes de diffusion, etc.
Sur chacun de ces espaces, un comportement revient de la part de certains utilisateurs, celui de chercher à semer la discorde, quel que soit le sujet de discussion en cours.colère
Ce comportement, peu amical et agissant au fil des discussions, a rapidement été qualifié de Troll. La personne qui déclenche un Troll peut aussi être appelée un Troll.

Comment définir un Troll sur Internet ?

Le Troll a pour but de provoquer, créer des polémiques, produire des conflits dans une discussion. Pour cela, il peut adopter plusieurs attitudes : le plus souvent il réagit de manière non constructive, sans lien avec le sujet de l’article, ou encore il règle un compte personnel avec une personne citée dans la discussion.flame
Le Troll cherche souvent une reconnaissance en s’imposant dans une discussion par des avis non constructifs. Il a ainsi une influence directe sur la tournure que prend alors la discussion.
Le Troll peut aussi, dans de rares cas, faire prendre du recul aux autres participants et ainsi être constructif.

Quelle attitude adopter pour lutter contre les trolls ?

La règle la plus répandue est « don’t feed the troll », autrement dit « n’alimentez pas le troll ». Lorsqu’un commentaire est clairement identifié comme tel, il y a deux solutions :

  • soit le supprimer (indispensable lorsque les propos sont choquants ou vulgaires),
  • soit le laisser et l’ignorer. Sans réagir. Surtout sans réagir. Parfois cela est particulièrement frustrant lorsque des énormités sont énoncées.

Malgré tout, il n’existe pas de solution ultime qui protégerait un site contre les trolls. La patience et la maîtrise de ses nerfs sont le plus souvent les meilleures alliées.zen

Pour aller plus loin, je vous propose la lecture d’un billet de Coreight à propos des « commentateurs lourds sur internet » .

Un nouveau témoignage d’une enseignante à découvrir

Merci de trouver ci-dessous un témoignage d’une enseignante qui a participé au concours l’année dernière, et qui est allée en finale !

« Quand j’ai entendu parler du concours de blog, lors d’une formation en novembre 2016, j’ai tout de suite pensé aux avantages d’avoir un blog de classe quasiment « clé en main ».  Et j’ai foncé : j’ai immédiatement parlé du projet aux élèves, ils ont validé l’idée.

Mes objectifs, en adhérant à ce projet, pour mes élèves en très grande difficulté, étaient essentiellement de :

– Restaurer un rapport à l’écrit douloureux.

– Donner du sens à l’écrit, aux apprentissages

– Favoriser l’initiative, la coopération et l’autonomie.

– Développer l’estime de soi en communiquant sur les travaux, les projets et les réussites de la classe, sous une forme attractive (numérique) qui peut être présentée à tout le monde

Et effectivement, le blog de classe a permis de motiver mes élèves à aller jusqu’à une forme aboutie de communication autour des projets : il fallait laisser une trace compréhensible et esthétique autour des travaux réalisés.

J’ai la chance d’avoir un petit effectif de classe, et d’avoir également 4 ordinateurs dans ma salle. Chaque projet était discuté en conseil d’élèves et nous décidions ensemble si nous en parlerions dans le blog et quelle forme l’article prendrait. On décidait aussi qui écrirait l’article et comment.

il n’y avait pas de moment dédié au blog dans l’emploi du temps, les articles étaient préparés au fur et à mesure de l’avancement des projets, et pour beaucoup d’entre eux, discutés et validés collectivement.

Quand j’ai appris que nous étions en finale, je me souviens de ma fierté et de celle de mes élèves, et je me souviens surtout de ce qu’ils m’avaient dit lors de l’inscription au concours : « A quoi ça sert ? De toutes façons, on ne gagne jamais…Mais bon, un blog, c’est bien »

La finale à Dijon a été « la cerise sur le gâteau », la reconnaissance de leur travail et de leur investissement.

Alors cette année, nous sommes déjà repartis, nous continuons d’alimenter notre blog, avec cette fois la contribution du professeur documentaliste qui mène de nombreux projets avec mes élèves et avec l’espoir d’arriver cette année encore en finale. »

Françoise Lurier Coordonatrice ULIS collège 58210 Vrazy

Allez-Vous Arriver sur la Toile A découveRt ?

AVATAR, c’est bien le nom d’un film non?

Oui, mais ce n’est pas que cela !

Commençons par nous poser la question de savoir d’où vient le mot avatar? Dans l’hindouisme, un avatar est l’incarnation d’un dieu (sous la forme d’un humain ou d’un animal) qui est sur terre pour sauver le monde du désordre cosmique (https://fr.wikipedia.org/wiki/Avatar).

Voici une définition plus « moderne » de ce qu’est un avatar : « Personnage virtuel que l’utilisateur d’un ordinateur choisit pour le représenter graphiquement, dans un jeu électronique ou dans un lieu virtuel de rencontre. » Cette définition proposée par le dictionnaire Larousse peut être élargie : un avatar peut également être utilisé dans des espaces numériques pour le travail, comme par exemple dans une plateforme pour la formation, dans un annuaire d’entreprise…

Avoir un avatar, c’est pouvoir se fabriquer un personnage, une représentation de nous, sans avoir à publier notre vraie image. Cela peut être utile si l’on ne veut pas être identifiable dans la « vraie vie ». Prenez par exemple une personne qui teste en secret les hôtels restaurants et qui fait un blog sur ceux qu’il préfère. Il faut impérativement qu’il reste anonyme ! Grâce à un avatar dans son blog, il n’a pas besoin de se déguiser.

Comment choisir son avatar ? Vous avez le choix soit de faire de votre avatar la projection la plus fidèle possible de votre image, ou encore au contraire une création nouvelles d’un personnage que vous aimeriez être. C’est aussi l’occasion de changer de genre ! Une jeune fille peut ainsi choisir de se représenter en rugbyman avec les oreilles décollées, et couvert de boue. C’est aussi un moyen de se poser des questions sur les stéréotypes : bleu pour les garçons/rose pour les filles, couleurs de peau, etc.

Maintenant que vous savez tout, comment faire son avatar ?

  • les sites dédiés : il existe une multitude de sites qui propose la création d’avatar. En voici une sélection :  AVATAR MAKER gratuit , Anime Face Maker gratuit également, ou encore Face your Manga (attention à bien lire les restrictions d’usage de l’avatar créé !). Vous pourrez trouver ici d’autres sites de création d’avatar.
  • une application ou un logiciel de dessin

Enfin attention à ne pas confondre AVATAR et PSEUDO, mais ça c’est une autre histoire !

Un nouveau témoignage d’un de nos finalistes année 2016-2017

Vous trouverez ci-dessous le témoignage de madame Sylvie Marnat-Moreau,  et madame Anne-Marie Henry enseignantes au Collège Jean Moulin à Montceau-les-Mines. La classe a terminé première lors de la grande finale du concours, année 2016-2017 niveau collège.

Durant l’année scolaire, le temps consacré au blog était d’une heure hebdomadaire. La classe de 3ème  ARM  était encadrée par 3 enseignants durant cette heure : Ingrid Moiroux, professeure de français, Anne-Marie Henry professeure d’histoire-géographie éducation civique et Sylvie Marnat-Moreau, professeure documentaliste.

Les séances avaient lieu la plupart du temps au CDI.

Ces séances entraient dans le cadre des EPI. C’est d’ailleurs le thème du blog durant l’année scolaire 2016/2017 : L’EPI de la graine à la récolte.

Les objectifs poursuivis étaient les suivants :

diversifier les démarches éducatives et pédagogiques : Travail en groupes, accompagnement personnalisé possible grâce à la présence de 3 adultes.

favoriser l’investissement dans un projet commun ou chacun peut trouver sa place :

-conférence de rédaction hebdomadaire où chacun peut exprimer sa position et situer l’avancement du travail de son groupe.

-alimenter un blog, c’est rédiger des articles, mais c’est aussi les illustrer, les mettre en page de façon attractive.

maîtriser l’écriture journalistique et connaître les différents types d’articles possibles : interview, compte-rendu, reportage…

connaître les règles de droit liées à la publication en ligne.

-faire prendre conscience aux élèves qu’ils sont auteurs et qu’ils ont eux aussi des droits.

-connaître les métiers en lien avec les médias.

 

En pratique…

Nous avons été conscientes très vite de la nécessité de publier rapidement, afin de permettre aux élèves de voir la concrétisation de leurs travaux. Ce qui les a aidé, c’est de pouvoir accéder au blog qui existait déjà : nous avions participé au concours de blog de l’année précédente avec une autre classe de 3ème.

Consacrer une heure hebdomadaire au projet s’est avéré une nécessité. Cela a été indispensable pour permettre la rédaction d’articles car les élèves ne perdaient pas le fil de ce qu’ils avaient commencé.

Le blog abordait la question des EPI au collège. Les élèves se sont donc déplacés dans le collège, ont interviewé professeurs et élèves, photographié, ont assisté à des séances ; Ils ont apprécié cette démarche qui leur a permis de mieux prendre conscience de ce qui se passait au collège.

Ce décloisonnement a dynamisé leur investissement.

Les élèves ont été contents d’apprendre que le blog de leur classe était sélectionné pour la finale du concours, mais aussi surpris.

Pour la finale, ce qui a été un peu compliqué, c’est de contacter des anciens élèves de la classe. En effet, tous les élèves avaient quitté le collège. Mais la plupart d’entre-eux sont restés scolarisés dans un des lycées du Bassin minier.

Finalement, 3 élèves ont répondu présents pour la finale. Ils ont été formidables, très autonomes, organisés, motivés….

Un bon moment ! D’autant plus qu’ils ont remporté la finale.

S. Marnat-Moreau A.M. Henry Collège Jean Moulin

Quel logiciel je peux utiliser librement et gratuitement ?

En complément de l’article de Fouzia Salihi : « Logiciels libres ou gratuits« , nous proposons ici de définir de façon très simple, pour nos élèves du premier degré, la différence en les logiciels libres, gratuits, propriétaires…

Pour commencer, nous ne parlerons ici que de logiciels (par exemple Word ou Writer), et non pas des images que l’on a le droit d’utiliser (un article sera bientôt publié sur cette question).

Pour commencer, un logiciel libre ressemble à un logiciel qui n’est pas libre (donc propriétaire). Il n’est pas forcément plus moche, ni plus compliqué. Par exemple, vous utilisez pour faire du traitement de texte soit Microsoft Word, soit Libre Office Writer. Vous pouvez faire la même chose avec ces deux logiciels : mettre en gras du texte, changer la couleur des mots, insérer des images, mettre des numéros aux pages.

Mais alors quelles différences? Pourquoi choisir plus l’un que l’autre ?
La première chose est que l’un est payant, et que l’autre est gratuit. Mais attention, il ne faut pas généraliser…. Parfois un logiciel libre peut être payant !
La principale différence est qu’un logiciel libre donne l’autorisation aux utilisateurs d’étudier et de modifier le fonctionnement même du logiciel s’il en a envie (bon d’accord, il faut déjà avoir quelques notions en informatique). Il peut également le redistribuer à d’autres personnes.

Sans le savoir vous utilisez déjà des logiciels libres… comme par exemple Mozilla Firefox pour aller sur Internet, Mozilla Thunderbird pour aller voir ses messages de courriers électroniques, VLC pour voir des vidéos !

La majorité des sites internet repose sur des logiciels libres. Par exemple votre blog pour le concours utilise WordPress qui est un logiciel libre !

Maintenant on peut se poser la question de savoir comment on reconnait un logiciel libre d’un logiciel propriétaire, et quelles équivalences il existe pour trouver une solution libre quand on a l’habitude de travailler sur un logiciel propriétaire ? Le plus simple pour commencer est de voir l’article de Wikipedia sur le sujet. A voir également le site de Framasoft.

Alors à vous de choisir !